Dans une déclaration à Liberté, le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, a confirmé l'information révélée par le supplément sport de Liberté, faisant état du refus de la Fédération de réduire la sanction de Youcef Belaïli de 4 à 2 ans comme décidé récemment par le TAS de Lausanne. "La FAF n'est pas concernée par cette affaire. Il faut savoir que Belaïli a introduit un recours au TAS contre la décision de la CAF qui l'avait suspendu pour 4 ans suite à un contrôle positif à la cocaïne dans un match de Ligue des champions contre le MCEE à El-Eulma. La CAF décidera pour sa part, si elle fera un recours suite à cette sentence du TAS ou si elle doit l'appliquer, c'est son affaire. Pour notre part, il faut rappeler que Belaïli a été contrôlé positif à la cocaïne dans un match du championnat de Ligue 1 contre le CSC à Constantine. La commission de discipline de la LFP l'avait suspendu pour 4 ans conformément à la loi, et la commission de recours de la FAF avait confirmé cette sentence suite au recours formué par Belaïli. Même le TAS algérien avait pris la même décision. Quelques jours plus tard, la FIFA a même décidé d'élargir cette décision au plan international. Ce sont donc deux affaires différentes. Du coup, la FAF n'a pas le droit de réduire la sanction de Belaïli surtout qu'il s'agit de consommation de cocaïne. Sa sanction doit servir d'exemple à nos jeunes contre ce fléau. Maintenant, si Belaïli introduit un recours au TAS de Lausanne contre la sentence de la FAF, on verra bien mais je pense que les délais sont déjà dépassés", confie Raouraoua à Liberté. Et d'ajouter : "Il ne s'agit pas d'être indulgent ou non par rapport à un joueur mais d'une application stricte de la loi." S. L.