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La célébration interdite pour la société civile
Journée internationale contre la corruption
Publié dans Liberté le 08 - 12 - 2016

La commémoration de la Journée internationale contre la corruption ne sera pas célébrée en Algérie, ni par les pouvoirs publics ni par la société civile. Cette information a été donnée, hier, par l'Association algérienne de lutte contre la corruption (AACC), qui a précisé que "la célébration de la Journée internationale de lutte contre la corruption, pourtant décidée par les Nations unies, est boudée par les pouvoirs publics, et la société civile — dont l'AACC —, est toujours empêchée de la célébrer". Dans son communiqué parvenu à la rédaction, l'association a rappelé que l'Algérie avait ratifié la Convention internationale contre la corruption, en avril 2004, quelques mois après son adoption par l'AG de l'ONU. Une ratification suivie, le 20 février 2006, de la promulgation de la loi relative à la prévention et à la lutte contre la corruption. Pour l'AACC, "10 longues années plus tard, même très insuffisante, cette loi est restée lettre morte". "Le gouvernement algérien a (fait) tout faux en matière de lutte contre la corruption : pas de volonté politique, mauvaises lois, représailles systématiques contre les dénonciateurs de la corruption et les donneurs d'alerte, répression contre les corrompus à la tête du ‘client'", a-t-elle relevé. L'association a, en outre, signalé "le silence total" de l'Organe national de prévention et de lutte contre la corruption (ONPLC), en observant que l'équipe qui le dirige actuellement "n'a plus donné signe de vie depuis". D'ailleurs, elle a indiqué qu'à 48 heures du jour J, le site Internet de l'ONPLC n'annonce aucune activité pour le 9 décembre 2016. Convaincue que la lutte contre la corruption est "avant tout politique", l'AACC a révélé que l'information, la transparence, le contrôle, la réforme, la participation populaire et la citoyenneté sont "les maîtres-mots d'une avancée nécessaire qui se déclinerait en libertés à conquérir, en responsabilités à prendre, en ouvertures du pouvoir à d'autres secteurs de la société". Dans ce contexte, l'Association algérienne de lutte contre la corruption a appelé à "pratiquer des brèches dans le mur bétonné du silence" et à "redéfinir" la loi sur la prévention et la lutte contre la corruption, pour ramener les institutions "près du peuple", non sans insistant dans le même temps sur la destruction des "monopoles politiques, militaires et économiques", afin de permettre à la société "de se battre pour elle-même et de devenir une société de citoyens". L'AACC a aussi appelé à "déstructurer les réseaux de la corruption", notant toutefois que la justice algérienne est "complètement inféodée au pouvoir". Pour l'association dirigée par Djilali Hadjadj, une des alternatives au phénomène de corruption se trouverait dans "la protection des dénonciateurs", ainsi que dans "la bonne gouvernance et la démocratie participative". Pour rappel, 7 nouveaux membres ont été nommés, en septembre dernier, au niveau de l'ONPLC, désormais présidé par Mohamed Sebaibi, ancien secrétaire général de plusieurs ministères et chef de cabinet du chef du gouvernement. Placée auprès du chef de l'Etat, l'ONPLC doit remettre au président de la République un rapport annuel d'évaluation de ses activités, complété par des notes sur "les insuffisances" et par des "recommandations".
Hafida Ameyar

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