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53e partie
La phobie
Publié dans Liberté le 04 - 01 - 2017

Résumé : Ramzi raconte en détail son ancienne relation. La jeune hôtesse lui avait avoué que l'enfant qu'elle portait n'était pas de lui. Le véritable père l'avait laissée tomber. Plus tard, elle accouchera d'un mort-né... Il y a quelques semaines, elle avait tenté de reprendre contact avec le pilote.
Amel pousse un long soupir :
- Ecoute-moi, Ramzi. Ton passé ne m'intéresse pas. Par contre le présent si. Dis-toi que si on doit se marier bientôt, je ne veux plus entendre quoi que ce soit sur tes aventures ni sur les femmes qui te courent après. Appelle cette femme, ou plutôt ne l'appelle pas. Transmets-lui un message et demande-lui de ne plus m'importuner. Je ne veux pas non plus que cette histoire s'ébruite. Et surtout que mes parents ne l'apprennent pas.
- Rassure-toi. Je saurai quoi faire Amel. Voudrais-tu que je lui envoie un message à l'instant même ?
Il saisit son portable, mais la jeune femme arrête son geste :
- Non. Tu le feras plus tard, quand tu seras seul. Je ne veux pas me rabaisser à ce stade tout de même. Cette femme est une pure inconnue pour moi. Par contre, pour toi...
- Après de telles révélations, je me rends compte, moi aussi, que je me suis trompé sur son compte. Je ne pensais pas qu'elle allait se conduire de cette manière en apprenant mon futur mariage. Notre relation a eu lieu il y a des années. Le temps aurait pu effacer jusqu'à mon souvenir en elle.
Amel se lève et s'adosse à la balustrade du balcon
- Et maintenant, que comptes-tu
faire ?
Il hausse les épaules :
- Je vais suivre ton conseil et lui transmettre un message pour lui demander d'arrêter ses absurdités. Je crois que c'est la peur qui l'a poussée à te menacer.
- La peur ?
- Oui. La peur de me perdre.
- Mais elle sait qu'elle t'a déjà perdu depuis longtemps. Que me chantes-tu donc là ?
- On ne sait jamais ce qui se passe dans l'esprit d'une femme.
Amel s'emporte.
- Ecoute Ramzi, je ne suis pas née de la dernière pluie. Toi non plus. Nous sommes adultes et conscients de nos actes. C'est simple : tu n'as qu'à choisir entre elle et moi.
Ramzi ébauche un sourire :
- Mais j'ai déjà fait mon choix, ma chérie. Cette femme n'existe plus pour moi.
Amel garde le silence. Son cœur se serre, et les larmes lui brouillèrent la vue. La nuit commençait à tomber. Elle se sentit très triste, mais un peu plus soulagée. Ramzi lui a tout avoué. Elle n'avait plus rien à craindre.
Elle se rassoit et passe une main dans ses cheveux :
- Ma migraine reprend, Ramzi.
Il s'approche d'elle :
- Crois-moi, Amel, cette histoire est complètement absurde.
- C'est toi qui le dis.
- Qui veux-tu d'autre qui te le dise ? Je suis le mieux placé pour ça, non ?
La jeune fille frisonne ; il s'inquiète :
- Tu as froid, ma chérie ?
- Un peu. Il fait un peu frais ce soir.
- Non, je ne trouve pas.
Il lui touche le front :
- Mon Dieu, tu es brûlante.
Il enlève sa jaquette et la lui met sur les épaules :
- Tu vas me faire le plaisir de te remettre tout de suite au lit. Je vais appeler un médecin.
Elle resserre davantage la jaquette sur elle et secoue la tête :
- Cela ira mieux dans un moment. Je crois qu'un bon comprimé d'aspirine fera l'affaire.
(À suivre)
Y. H.


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