Les participants à la conférence organisée par la France, ont mis en garde hier à Paris contre le projet du futur président américain, Donald Trump, visant à reconnaître El-Qods comme la capitale d'Israël. Le chef de la diplomatie, Jean-Marc Ayrault, avait pour sa part adressé une mise en garde contre le projet "lourd de conséquences" du président élu américain Donald Trump de transférer l'ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem. "Aucun président américain ne s'est laissé aller à prendre cette décision", s'est inquiété M. Ayrault, interrogé sur la télévision publique France 3. "Ce serait extrêmement lourd de conséquences. Quand on est président des Etats-Unis, sur cette question on ne peut pas avoir une position aussi tranchée, aussi unilatérale, il faut chercher à créer les conditions de la paix", a-t-il ajouté. Le président élu américain, qui entrera dans cinq jours à la Maison-Blanche, s'est distingué durant sa campagne par des positions très pro-israéliennes et a promis de transférer l'ambassade américaine de Tel-Aviv à El-Qods. Une telle mesure romprait avec la politique historique des Etats-Unis et irait à l'encontre de la position de l'ONU, pour laquelle le statut de Jérusalem, dont la partie Est palestinienne a été occupée en 1967 puis annexée par Israël en 1980, doit se régler par la négociation. R. I./Agences