Le chaos qui y règne, la saleté, le manque d'hygiène... horrifient tout visiteur non habitué des lieux. Situé en plein centre-ville, au pied du château El-Mokrani, le Souk hebdomadaire montre des signes évidents de relâchement sur le plan de l'hygiène, outre l'anarchie qui règne malgré l'exceptionnel effort de réhabilitation. Le manque d'entretien et d'organisation hypothèque sérieusement son fonctionnement, et toute personne peut en faire le constat. À cela, il faut ajouter l'occupation anarchique des allées de circulation, des entrées du marché et des trottoirs extérieurs, sans compter une poissonnerie qui se dégrade à vue d'œil. Il faut jouer des coudes pour se frayer un chemin au milieu de cet antre commercial. Partout, les vendeurs pataugent dans des eaux stagnantes qui dégagent des odeurs nauséabondes. Ils sont nombreux, ces hommes étalagistes qui exposent leurs denrées de première nécessité ou leurs marchandises sans couverture aux alentours des ordures puantes. Devant un tel constat, il est à se demander où sont passés les services d'hygiène de l'APC, que font- ils devant cette anarchie qui règne au vu et au su de tout le monde ? Les avis sont partagés en ce qui concerne la problématique de l'insalubrité au marché. Les uns pointent un doigt en direction des usagers qui jettent les déchets issus de leurs marchandises où bon leur semble. Tandis que d'autres accusent les autorités qui n'ont aucune stratégie pour mettre fin à cette situation. En attendant des lendemains meilleurs, la vigilance des consommateurs est recommandée. Chabane BOUARISSA