Le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Djamel Ould Abbes, ne veut pas rééditer ce qu'il a appelé "l'échec" du FLN au niveau de la capitale, lors des dernières législatives de 2012. Sur les 37 sièges que compte la circonscription d'Alger, le FLN n'en a récolté, qu'une dizaine. Une contre-performance que le SG du FLN ne veut pas voir se reproduire à l'occasion du prochain scrutin législatif. Il l'a clairement affirmé jeudi devant les militants et les cadres du parti, réunis à Alger, lors de la cérémonie d'installation de la commission de candidatures qu'il préside. Ould Abbes exige "un meilleur score", afin de "réaffirmer la suprématie" du FLN lors des joutes du printemps prochain. "La défaite de 2012 est une honte pour le FLN", a estimé Ould Abbes. Lors de son discours, le SG de l'ex-parti unique a réitéré "les exigences" de la direction du parti "à commencer par celles du chef de l'Etat et président du FLN" dans la confection des listes. Ould Abbes a révélé que les commissions locales de candidatures auront pour seule et unique mission "la récolte des dossiers". L'étude et le classement des candidats sur les listes sont du ressort exclusif de la commission nationale que préside Ould Abbes. Toujours dans cette optique, Ould Abbes a rassuré que l'ère de la chkara est révolue au FLN, soulignant qu'il "veillerait personnellement à barrer la route à tout détenteur d'argent sale". Sur un autre volet, et comme consignes de campagne électorale, Ould Abbes a instruit ses militants "à mener une campagne propre", sans toutefois, a-t-il indiqué, "rester silencieux et passifs devant une quelconque attaque contre le FLN". Par ailleurs, il a révélé que des organisations de masse, comme l'UGTA, l'UNPA, l'UNFA et les associations estudiantines se sont engagées avec le FLN. Il a rappelé que "le FLN est le dépositaire de l'acte de naissance de l'Etat algérien" et que l'ex-parti unique "est un réservoir de cadres pour l'Etat". Concernant les dissensions qui minent le FLN, Djamel Ould Abbes s'est félicité de la réussite "de la mission de réunification des rangs", depuis sa nomination au secrétariat général du parti en octobre dernier. M. Mouloudj
