Le conseil national extraordinaire du Front des forces socialistes (FFS), tenu avant-hier, a été consacré, essentiellement, aux prochaines élections, pour lesquelles le parti a élaboré sa stratégie de campagne. Dans un communiqué rendu public à l'issue des travaux du CN, le FFS a estimé que "malgré tous les obstacles érigés devant le parti", il s'est engagé dans la course électorale pour en faire "un moment d'affermissement de nos convictions ainsi que de consolidation et d'élargissement des positions du FFS sur l'échiquier politique national". Le communiqué a ajouté qu'il "s'agit pour nous d'aller gagner pour le FFS des sièges partout où ce sera possible" mais aussi, "à travers l'ensemble du pays gagner l'estime de nos concitoyens pour nos idées, notre projet de consensus national et notre éthique politique". Le FFS a indiqué, par ailleurs, qu'il s'agit pour le parti "de remporter non seulement des sièges mais aussi l'estime des Algériens pour la qualité de son engagement", justifiant que "les élections sont un moment crucial de la vie du parti au niveau national, régional et en interne". Sur un autre volet, le Conseil national du FFS a communiqué sur les dernières "turbulences" qu'a connues le parti, en rappelant que "le FFS a été particulièrement ciblé ces derniers mois dans sa capacité à porter et incarner ses propres valeurs et principes, par les relais médiatiques du pouvoir et par les diverses dissidences", allusion aux contestations internes. Le FFS estime que "tout militant sincère doit savoir qu'en politique la compétence ou la médiocrité ne sont pas déterminées par le nombre des diplômes, mais par un état d'esprit qui respecte ou ignore l'apport de l'organisation concertée et rationnelle, dans la synergie entre le collectif et l'individuel pour la construction de la lutte démocratique". Le parti ajoute que "les dissidences ont toujours voulu frapper la cohésion militante (...)" et ont participé à "entamer la confiance en eux-mêmes et en leur parti et contribué à en diminuer les capacités organisationnelles". M. Mouloudj