Le parti compte apporter une réponse cinglante à ses adversaires lors de la prochaine campagne électorale. Le FFS n'a pas encore déterminé le nombre de wilayas où il sera présent lors des prochaines législatives. Les responsables du parti, dont les membres de l'Instance présidentielle, trouvent scandaleux d'exiger au vieux parti de l'opposition, qui a plus de 25 ans d'existence de passer par la collecte des signatures pour présenter ses candidats aux législatives. Il est clair que le pouvoir en place ne veut pas d'ouverture démocratique, indique-t-on. Ces mêmes responsables dénoncent «la persistance des zones d'ombre entourant l'application des dispositions de l'article 94 du Code électoral». De ce fait, il sera peut-être présent à travers une trentaine de wilayas seulement, a fait savoir un membre de l'instance présidentielle. A travers sa campagne électorale, le parti du défunt Hocine Ait Ahmed compte apporter une réponse cinglante à ses adversaires. D'après le document portant la stratégie électorale présenté par la direction nationale et adopté hier par les membres du conseil national, cette campagne «doit viser à constituer une réponse cinglante devant les citoyens sur la nature mensongère et antipolitique des différentes campagnes de propagande qui ont été dirigées contre le parti, mais aussi contre la lutte démocratique et la foi des citoyens dans l'action politique». Le FFS a constamment été ciblé par ses adversaires car sa force réside dans «sa cohésion, politique, ses capacités organisationnelles et sa cohésion militante». «La propagande du régime et des forces hostiles au FFS a toujours porté sur la cohérence politique de ses choix, les dissidences ont toujours voulu frapper la cohésion militante et les deux ensembles ont participé à entamer la confiance en eux-mêmes et en leur parti, contribué à en diminuer les capacités organisationnelles», est-il relevé. «La campagne électorale est un moment où le parti est mis en permanence sous le regard de la population autant que des adversaires politiques», est-il indiqué. D'ailleurs, rappelle-t-on «Si L'Hocine, dans divers messages au conseil national a mis en garde contre «la culture du commérage» comme un facteur de désunion et de dépolitisation». Ainsi, «le FFS se doit(...)faire de ce moment une réponse sans ambiguïtés sur sa capacité, non seulement à respecter et mettre en oeuvre ses principes fondateurs et ses valeurs directrices, mais aussi à les faire partager avec un nombre croissant de concitoyens et de partenaires divers», peut-on lire également. Malgré tous les obstacles, le parti veut faire des prochains rendez-vous électoraux «un moment d'affermissement de ses convictions ainsi que de consolidation et d'élargissement des positions du FFS sur l'échiquier politique national».Pour le FFS, «il s'agit d'aller gagner des sièges partout où ce sera possible, mais aussi à travers l'ensemble du pays gagner l'estime de nos concitoyens pour nos idées, notre projet de consensus national et notre éthique politique». Il est rappelé que «les élections sont un moment crucial de la vie du parti au niveau national, régional et en interne». «Le FFS a été particulièrement ciblé ces derniers mois dans sa capacité à porter et incarner ses propres valeurs et principes par les relais médiatiques du pouvoir et par les diverses dissidences», est-il noté. Par ailleurs, le conseil national a procédé à l'installation de la commission électorale de choix des candidatures au prochain scrutin législatif.