Après plus de neuf mois de vaines démarches auprès de cette structure, les acquéreurs en sont à espérer que la tutelle se penche sur cette situation pour le moins singulière. Des numéros de téléphone inscrits en permanence aux abonnés absents, tant celui de la direction commerciale au 101-Logements de Oued Edheb à Annaba, que celui de la direction générale, à l'accueil exécrable qui est réservé aux administrés, l'Entreprise nationale de promotion immobilière (ENPI) se caractérise ces derniers temps par un comportement révoltant. C'est ce dont se plaignent de nombreux acquéreurs de logements qui se sont rapprochés de Liberté pour dire leur désarroi. Ces citoyens en colère assurent que quiconque essaye de visiter le site web de cette entreprise peut aisément constater que cet espace est fermé pour cause de... logiciels malveillants. Alors qu'au niveau du service commercial, c'est le personnel qui se fait remarquer par un laisser-aller qui ne dit pas son nom et par une agressivité qui frôle l'insolence, en opposant un mépris total face aux revendications légitimes des acquéreurs, lesquels n'ont d'autre vœu que celui de s'acquitter de leur dû afin d'acquérir leur acte de vente auprès du notaire habilité par l'ENPI. Il est évident, pourtant, que la vocation première de cette entreprise est de s'assurer des rentrées d'argent et non de les rejeter en refusant d'encaisser les reliquats de loyers ou les traites à payer pour l'achat des biens immobiliers. Ainsi, des acquéreurs de biens immobiliers soucieux de payer le reliquat pour l'acquisition d'un local commercial ou un logement se sont vus malmener depuis plus de neuf mois sans que ce même service s'en émeuve, créant par cette attitude outrageante un véritable mur entre l'ENPI qu'il est censé représenter et sa clientèle, ce que certains acquéreurs ont qualifié ironiquement de "mur des lamentations". Pour joindre le service comptabilité afin connaître le nom de la banque à laquelle le souscripteur doit s'adresser et enfin procéder au versement du reliquat à payer, on se heurte à cette même forteresse. Pourquoi l'ENPI refuse-t-elle d'apurer cette situation ? Y aurait-il perte de dossiers des premiers encaissements ? Les passations de consignes relatives aux dossiers financiers entre l'EPLF et l'ENPI n'auraient-elles pas eu lieu et seraient à l'origine de ce blocage que d'aucuns réprouvent ? Des interrogations qui restent sans réponse, en l'absence du premier responsable de l'ENPI de Annaba, en congé de maladie, dit-on. En conclusion, après plus de neuf mois de vaines démarches auprès de cette structure, les acquéreurs en sont à espérer que la tutelle se penche sur cette situation pour le moins singulière. BADIS B.