Le secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbes, a débuté son intervention, hier, à la salle omnisports du complexe olympique Imam-Lyès de Médéa, en montrant la couleur de sa cravate qui, dit-il, est celle de l'équipe du Titteri qu'il a connue, selon ses dires, depuis les années 1950. Il lancera à l'endroit de ses supporters que la présence nombreuse de militants prouve l'attachement de la population au parti du FLN, "qui est celui de la Révolution et de l'édification du pays". Revigoré par une salle acquise à son discours, il avertira l'assistance "sur le risque de tomber dans le piège de l'affrontement avec les autres partis", en utilisant "l'arme du civisme" qui "exclut toute forme de d'invective ou d'insulte". Pour l'orateur, "le FLN c'est aussi l'Etat" et qu'il "doit réagir à la provocation d'une manière intelligente", promettant de répondre à ses détracteurs sur ce qu'il considère comme "une violence contre sa personne". Car, dira-t-il, "les documents existent pour fournir les preuves qui feront taire nos détracteurs et nous disposons aussi des moyens lourds pour nous défendre". Djamel Ould Abbes fait, certainement, allusion à son passé révolutionnaire démenti par un moudjahid. Selon Ould Abbes, il faudrait que les autres fassent attention, car, a-t-il dit, "celui qui touche au FLN porte atteinte au président de la République" qui est aussi président du parti. Et par fidélité au Président, "le seul programme du FLN est celui du Président" dont le slogan est "paix et prospérité" pour rappeler l'époque où il n'était pas possible de sortir après 4h de l'après-midi. Et de justifier la position du FLN qui a adopté le programme du Président ayant permis de réaliser plus de 3 millions de logements, de porter les effectifs des étudiants à 1 630 000 et la construction de 80 barrages... À propos de l'impopularité de la loi des finances 2017, Ould Abbes a estimé que son parti a soutenu les propositions qu'elle contient parce qu'elle a été "présentée par un gouvernement composé de 14 ministres issus du FLN". Changeant de ton pour inscrire son discours dans le sens des attentes des jeunes générations, il dira que le flambeau doit être remis à la jeunesse mais à la condition du respect de l'unité nationale et de l'intégrité du territoire où même un grain de sable ne pourrait être soumis à un quelconque compromis ou abandon. M. EL BEY