À l'initiative de l'Association des médecins d'Ouargla, en collaboration avec la Direction de la santé, une journée de formation sur l'hépatite virale B et C a eu lieu, jeudi, à l'auditorium de la bibliothèque principale Tidjini, sise au quartier El-Khafdji. Cette formation assurée par une pléiade de médecins issue des différentes structures de la santé de la wilaya a été destinée au personnel médical et aux praticiens de la santé publique. Le choix du traitement de la problématique liée à l'hépatite virale B est dicté par la fréquence de cette maladie dans la région. Quant à l'hépatite C, les organisateurs ont tenu à présenter les nouveaux traitements. Selon eux, la lutte contre l'hépatite C se base sur un traitement curateur fabriqué en Algérie et qui a donné de bons résultats. À cette occasion, plusieurs communications ont été présentées. La première communication a été présentée par le Dr Boukhris et a porté sur les complications de l'hépatite B. L'intervenant expliquera que l'hépatite B peut connaître des complications et est peu symptomatique, ajoutant que le taux de morbidité et les coûts de la prise en charge sont très élevés. Concernant le taux de morbidité enregistré durant l'année 2016 au niveau de la wilaya d'Ouargla, il est est très inquiétant. L'intervenant a annoncé le chiffre de 133 cas pour l'hépatite virale B et de 12 cas pour l'hépatite virale C. Par ailleurs, le Dr Boukhris a essayé d'attirer l'attention de l'assistance sur la nécessité de sensibiliser les malades sur l'importance du suivi médical, la vaccination et l'hygiène comme moyens de lutte contre ces deux hépatites. Quant à la deuxième communication, elle a porté sur l'hépatite C. L'intervenant, le Dr Chahed de l'EPH d'Ouargla, a mis en exergue l'importance du dépistage précoce pour en venir à bout de cette pandémie. Il expliquera que beaucoup de personnes ont une sérologie positive, mais ne consultent pas, et la maladie évolue vers des complications graves, telles que la cirrhose et les cancers. L'intervenant a mis en avant les vertus du dépistage précoce du fait que ce dernier permet de diagnostiquer la maladie, et ainsi, assurer la prise en charge du patient avant que son état atteigne un stade grave. Enfin, lors des débats, les intervenants ont évoqué les marqueurs à demander aux malades dans le cas de dépistage de l'hépatite B. Ammar Dafeur