L'association «SOS Hépatites», organisera, demain à 9 h à l'hôtel Stambouli, une journée d'échanges et d'informations ayant pour thème: «Education thérapeutique des patients atteints d'hépatites virales C». Animée, par le Pr. Abdelhamid Boualeg, président de l'association «SOS Hépatites», la rencontre scientifique qui regroupera des gastro-entérologues, psychologues, paramédicaux et patients de l'ouest-algérien, visera à créer un réseau de prise en charge multidisciplinaire des hépatites virales, à diffuser, à une plus large échelle, la culture sanitaire et mieux sensibiliser sur l'hépatite et le danger qu'elle présente pour la santé du citoyen. L'hépatite pose un grand problème de santé publique et les hépatologues se battent depuis des années pour un programme national de lutte contre les hépatites. Ce dernier tarde à venir. Près de 1,5 million de personnes, en Algérie, sont touchées par cette maladie très grave qui coûte cher à la communauté. L'hépatite virale est un véritable problème de santé publique qui fait des ravages partout dans le monde. On estime que 3 % de la population mondiale sont porteurs du virus de l'hépatite C (VHC). Cette maladie est une cause majeure de cirrhose et de cancer primitif du foie. La plupart du temps, l'infection par le virus C passe inaperçue, la principale manifestation possible est un état de fatigue prolongé et inexpliqué. Le virus de l'hépatite C, se transmet principalement par le sang. La prévention, le dépistage, le diagnostic et la prise en charge constituent des volets importants dans le cadre de la lutte contre les hépatites d'autant que cette maladie est asymptomatique, d'où la nécessité de la formation et du recyclage des médecins afin qu'ils soient au courant des dernières nouveautés en matière de traitement», expliquera, Dr Samira Benbekhti, présidente du bureau de l'association «SOS Hépatites» de Tlemcen, à la veille de cette journée qui sera organisée avec le soutien du service de gastrologie du CHU de Tlemcen. «Le traitement d'une hépatite chronique B ou C oblige à prendre des médicaments. Une opération chirurgicale est très rarement nécessaire sauf en cas de complication grave d'une hépatite, à savoir un cancer du foie (hépato-carcinome). L'opération peut consister à enlever une partie du foie, ou à réaliser une greffe hépatique. Les interventions les plus efficaces sont multifactorielles et combinent un travail sur plusieurs composantes: sociales, cognitives, comportementales, et émotionnelles. Le soutien thérapeutique des patients, dès l'indication de traitement, est essentiel pour optimiser l'atteinte d'un degré d'observance suffisant pour une efficacité thérapeutique, il peut intervenir en amont de la prise effective du traitement, à l'initiation du traitement et au cours du suivi. Les dispositifs à mettre en place peuvent prendre la forme de consultations individuelles de soutien thérapeutique ou de programmes spécifiques», ajoutera-t-elle. L'hépatite C, est une maladie relativement fréquente. On estime que 170 millions de personnes, soit 3 % de la population mondiale, ont une infection chronique par le VHC dans le monde et que 3 à 4 millions de personnes sont nouvellement infectées chaque année. On considère que le VHC est responsable d'environ 20 % des cas d'hépatites aiguës et de 70 % des cas d'hépatites chroniques. PLUSIEURS QUESTIONS LIEES NOTAMMENT A LA PREVENTION, LE TRAITEMENT, LA PRISE EN CHARGE DES MALADES ET LE DIAGNOSTIC, SERONT, EN OUTRE, ABORDEES A CETTE OCCASION D'ECHANGES ET DE COORDINATION. A NOTER, QUE L'ASSOCIATION «SOS HEPATITES» A CONCRETISE, GRACE AUX EFFORTS DE QUELQUES PROFESSIONNELS ET DE PATIENTS ATTEINTS D'HEPATITES B ET C, UNE GRANDE PARTIE DE SON PLAN D'ACTION.