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Quand de Gaulle s'inspirait de Pétain...
Le 6 mai 1957, l'armée française commettait son pire crime à Ighzer Iwaquren
Publié dans Liberté le 08 - 05 - 2017

Avec 136 martyrs et plus d'une centaine de veuves et autant d'orphelins, cette région a payé un lourd tribut durant la guerre de libération nationale.
Il y a 60 ans, le 6 mai 1957, le village Ighzer Iwaquren (Raffour, à 50 km à l'est de Bouira), a été entièrement incendié et rasé par l'armée coloniale, et ses habitants déportés et placés dans des camps de toiles, ce qui a valu, par la suite, l'appellation "les toiles" à l'actuel localité de Raffour. Un crime que l'armée française avait sans doute calqué sur le maréchal Philippe Pétain, sous le régime de Vichy.
Pétain déportait des juifs vers les camps de concentration, de Gaulle quant à lui, s'acharnait contre les Algériens, notamment ceux de Raffour.
Avec 136 martyrs et plus d'une centaine de veuves et autant d'orphelins, cette région a payé un lourd tribut durant la guerre de libération nationale. C'est un véritable village martyr. Il a été victime de la politique de "la terre brûlée", lancée par l'armée française en 1957.
Le relief montagneux et la position géostratégique de la région ont fait d'elle un véritable fief et une zone de repli pour les moudjahidine, qui ont trouvé le soutien et la protection la plus totale de la population locale. Afin de commémorer ces tragiques événements, une waâda a été organisée, samedi dernier, sur les vestiges de ce village. Selon les organisateurs de cet événement, il vise à "se rappeler des crimes commis par l'armée coloniale et surtout rendre hommage à nos valeureux martyrs, tombés au champ d'honneur". "Nous avons souhaité renouer avec cette tradition ancestrale (timechret, ndlr), qui a tendance à se faire de plus en plus rare. Cette tradition permet d'apaiser les tensions et de nous retrouver pour partager un moment de fraternité", expliquera Hocine, un représentant du comité de village. D'autres organisateurs affirmeront que c'est le mouvement associatif qui a tout organisé. Rencontré sur les lieux, le cheikh Amar, un septuagénaire ayant vécu cette déportation, témoignera ainsi : "En avril 1957, avant que notre village ne soit évacué puis rasé, j'ai passé deux jours ici", en pointant du doigt une colline située au nord-ouest du village.
Et de poursuivre : "Je peux vous certifier que les blessés affluaient de partout, car la réputation de l'arch Iwaquren avait largement dépassé les frontières de la Wilaya III historique. L'armée française, ayant eu vent de cette réputation et des activités des moudjahidine dans cette région, a rapidement pris les devants en déportant ces pauvres familles à travers toute la daïra de M'chedallah, avant de procéder à la destruction du village le 6 mai 1957. Le 4 novembre de la même année, ce fut le tour de Taddart Lejdid proche du village Ivelvaren." D'autres témoins de cette funeste période affirment que l'armée coloniale s'était heurtée à une farouche résistance de la part des maquisards de la région. "Les Français ont mis quatre jours pour incendier le village. Les moudjahidine n'ont jamais quitté notre village. Un refuge pour s'occuper des malades avait été installé et dirigé par la moudjahida Malika Gaïd", indique-t-on.
RAMDANE B.


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