Le bras de fer entre la section de l'université de Béjaïa du Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap) et la direction rectorale se poursuit. À l'issue d'un sit-in, tenu le 10 mai devant la Bibliothèque centrale de l'université, le conseil de wilaya du syndicat a décidé d'observer une grève d'une journée chaque semaine, dont la date sera fixée prochainement et a prévu par la même occasion une marche de protestation vers la wilaya. Dans une déclaration rendue publique à l'issue de son action de protestation, le syndicat, tout en se félicitant du soutien des enseignants et des cadres syndicaux lors du sit-in, a tenu à dénoncer "les atteintes aux libertés syndicales" ainsi que les "menaces et humiliations que subissent ses adhérents". Selon les rédacteurs du document, "un questionnaire a été adressé aux adhérentes et aux adhérents présents lors du mouvement de protestation du 10 mai". Par ailleurs, le Snapap a, dans le même document, soulevé plusieurs revendications. Il s'agit de l'ouverture d'un dialogue serein, l'arrêt immédiat de tous les harcèlements, la titularisation de tous les contractuels et le respect du droit syndical. Il exige aussi de la direction rectorale l'attribution d'une grande salle pour le syndicat, le respect du versement des salaires et réclame le droit au logement, à la formation et à la promotion. À noter que la section du Snapap a prévu une AG lundi prochain pour fixer les dates de ses actions de protestion décidées pour les prochains jours. H. Kabir