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FLN : révolte contre le bureau politique
Des membres du comité central pétitionnent contre l'instance exécutive
Publié dans Liberté le 15 - 05 - 2017

Il est reproché au BP d'avoir été démissionnaire au moment où le FLN faisait l'objet d'une OPA, d'une tentative de récupération par des cercles pour en faire un instrument.
Nouvelle passe d'armes au FLN. Des membres du comité central ont initié une pétition afin de demander le départ du bureau politique suite à l'échec du parti aux législatives du 4 mai dernier.
Selon un cadre influent du parti que nous avons rencontré, le Bureau politique a failli. Ses membres n'ont pas soutenu le secrétaire général. "Ils l'ont lâché", a-t-il affirmé à Liberté sous le couvert de l'anonymat. Il parle carrément de "trahison" étant donné qu'ils étaient "démissionnaires" au moment où le FLN faisait l'objet d'une OPA, d'une tentative de récupération par des cercles pour en faire un instrument. Notre interlocuteur n'a, cependant, pas donné de détails sur ces objectifs. Et cette récupération n'est pas dans l'intérêt du président de la République. D'où la déclaration d'Ould Abbes sur une "conspiration contre le Président". Il a affirmé également qu'Ould Abbes a été affaibli par les scandales des listes de candidats, une affaire instrumentalisée par ces cercles et que, fort heureusement, la chose a été stoppée lorsqu'elle a été volontairement rendue publique. "Et c'est au moment où Ould Abbes s'est fragilisé que l'équipe est venue récupérer le FLN. Les listes se faisaient ailleurs. Ce même cercle qui a voulu prendre le FLN lors du congrès a continué. C'est au dernier moment qu'il y a eu éveil et on a pu injecter de vrais militants. On a ainsi limité les dégâts", dit-il encore. Pour notre interlocuteur qui est en contact avec les mécontents du CC, Ould Abbes est victime d'une machination. Parce que, a-t-il estimé, le secrétaire général a hérité d'une situation de délitement du parti. Au plan structurel, le parti était effrité avec la création de nouvelles structures locales qui l'ont démembré et ont influé négativement sur ses résultats aux législatives. Il accuse d'ailleurs Mazouzi, l'organique qui est à l'origine de la création des nouvelles mouhafadas, qui, a-t-il ajouté, se permet de critiquer le SG. Cependant, Djamel Ould Abbes s'en sort à bon compte en ayant réussi avec d'autres cadres, notamment ceux marginalisés ou exclus, à limiter les dégâts, selon notre interlocuteur. Il considère d'ailleurs les résultats obtenus par le parti aux législatives positives, en ce sens que le FLN a passé une épreuve d'où il serait sorti laminé. Et ce ne sont pas les membres du BP, martèle-t-il encore, qui ont aidé Ould Abbes à surmonter cette épreuve. "Le FLN ne pouvait avoir meilleurs résultats", a-t-il souligné. La raison est que le SG a hérité du "marasme qui a été fait par son prédécesseur, Saâdani". "À l'époque on disait déjà que c'est une mission confiée au SG (Saâdani) pour fragiliser le FLN et le faire disparaître", accuse-t-il.
Notre interlocuteur remonte à l'historique de la crise avec Benflis qui a coopté des étrangers dans le comité central et des ministres. "Depuis 2002, lorsque Benflis a ramené des ministres des membres du CC, j'ai dit que le FLN est parti", rappelle-t-il. Est venue ensuite, selon lui, l'ère de la chkara avec Belkhadem. Ensuite, ça a continué. Après, c'est devenu pire avec Amar Saâdani qui a, selon lui, ramené des gens qui n'ont rien à voir, ni de près ni de loin, avec le FLN. Ce qui explique, d'après lui, la démobilisation. En cause aussi la faiblesse du BP que la majorité du comité central s'apprête à dénoncer publiquement. "Le BP doit partir", a-t-il tranché "parce qu'il est disqualifié".
Pour y remédier maintenant, notre interlocuteur suggère de faire en urgence deux choses : revoir les structures locales en réunifiant les mouhafadas et en installant à leur tête "des hommes valables, percutants pour préparer les élections locales qui sont aussi un enjeu pour la présidentielle de 2019". Et "réformer la direction du parti (BP) en injectant des cadres forts et qui nourrissent l'espoir chez les militants".
Djilali B.


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