Le président des Vert et Noir, Mustapha Rezki, a animé hier un point de presse pour apporter des précisions au sujet de la rupture des négociations avec l'entraîneur Nabil Neghiz qui avait pourtant tout conclu avec le club béjaoui une semaine plus tôt. "Pour commencer, je tiens à vous informer que Nabil Neghiz ne sera pas l'entraîneur du MOB. La direction a décidé de ne pas l'engager car celui-ci n'a pas été correct avec nous", dira d'emblée le conférencier avant d'expliquer les véritables raisons de ce revirement de situation. "On ne peut pas travailler avec un entraîneur qui est incapable de s'assumer et de tenir parole. Nous avons tout conclu avec lui à Jijel la semaine dernière en présence de son manager qui est Chakib Djouamaâ, qu'il a d'ailleurs chargé de régler les derniers détails avec la direction et il nous a promis de se rendre à Béjaïa juste après la fête de l'Aïd pour signer son contrat. Notre surprise fut grande lorsque Neghiz nous a appelé trois jours plus tard pour nous dire qu'il a chargé un autre manager en la personne de Rachid Redjredj pour renégocier pour lui. Ce que nous avons refusé catégoriquement. D'abord il n'est pas question de négocier avec Rachid Redjredj et puis il a demandé une somme exorbitante. Il a réévalué son salaire en exigeant 160 millions de centimes pour lui, 70 millions centimes pour son adjoint et 30 millions de centimes pour celui qui sera chargé de l'audiovisuel, soit un montant de 260 millions de centimes, sans compter les salaires du préparateur physique et de l'entraîneur des gardiens de but", a-t-il précisé avec beaucoup de regrets et de colère avant de charger à nouveau Neghiz. "Ce n'est pas tout. Neghiz a, entre-temps, négocié avec le NAHD. Le comble est qu'après l'échec des négociations avec le club algérois il me rappelle pour me dire qu'il est prêt à venir sur la base des premières négociations. Neghiz doit savoir qu'il doit avoir du respect pour le MOB et sa direction c'est pour cette raison qu'il est impératif pour nous de ne pas le prendre comme entraîneur." Sur un autre volet relatif à la CRL, Mustapha Rezki a profité de l'occasion pour nous révéler que sa direction est sommée de payer 2,5 milliards de centimes dans les plus brefs délais pour que le club ne soit pas interdit de recrutement. Cette somme représente 1,2 milliard de centimes pour Sendjak, 940 millions de centimes pour Bencherifa et 360 millions de centimes pour Yesli. Z. Taïri