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"Cela s'inscrit dans le cadre de la succession"
Rachid Grim, politologue
Publié dans Liberté le 19 - 07 - 2017

Dans cet entretien express, le politologue Rachid Grim revient sur l'enjeu sous-jacent du bras de fer entre le Premier ministre Abdelmadjid Tebboune et le patron du FCE Ali Haddad.
Liberté : Que cache ce bras de fer entre le patron du FCE Ali Haddad et le Premier ministre Abdelmadjid Tebboune ?
Rachid Grim : Je ne pense pas que ce soit un bras de fer entre les deux, uniquement. Cela les dépasse. Il faut relever qu'Ali Haddad a connu une grande ascension depuis le quatrième mandat : c'est lui qui a financé la campagne présidentielle en 2014 et donc, forcément, il attendait un renvoi d'ascenseur. Et non seulement, il a bénéficié d'énormément de projets dans plusieurs secteurs, mais il a été également propulsé à la tête de l'organisation patronale, le FCE, ce qui est un symbole fort du fait que cette organisation regroupe les grands entrepreneurs algériens. Progressivement, il commençait à faire de la politique même s'il n'était pas préparé pour cela. Son amitié, vraie ou fausse, avec le frère du président de la République, Saïd Bouteflika, a fait qu'il est presque devenu un intouchable. Cela sans compter ses liens avec Sellal. Donc, de mon point de vue, c'est une décision qui vient de plus haut. La prochaine étape, je pense, sera son élimination de la tête du FCE. Je ne serais pas étonné si, d'ici trois à quatre mois, il soit éliminé de la tête de l'organisation patronale. Les mises en demeure publiées dans la presse, c'est du sérieux.
Pourquoi veut-on l'éliminer ?
Il ne faut pas perdre de vue que l'objectif suprême, c'est 2019. On ignore, pour l'heure, si le Président va succéder à lui-même - car l'hypothèse d'un cinquième mandat n'est pas totalement abandonnée - ou s'il va finir son mandat et céder sa place. À mon avis, cela s'inscrit dans le cadre de la préparation de la succession. On procède à l'élimination de tous ceux qui peuvent peser dans l'élection, ceux qui traînent des casseroles et qui ne jouissent pas d'une bonne réputation auprès de la population. Ils montrent des signes qu'ils veulent assainir (...) on est en train de les mettre, un par un, à côté : il y a Sellal, il y a Ouyahia qui est ciblé, Haddad, etc. Mais qu'est-ce qui va se passer après ? Y a rien de clair. Tout dépend du président Bouteflika.
Qui sont ces centres qui sont en train de tirer les ficelles ?
Bien malin celui qui serait capable de le dire. Ce qu'il faut retenir, c'est qu'il y a deux possibilités : ou Bouteflika sera contraint de se retirer, auquel cas, ils vont chercher à se mettre d'accord sur un candidat du consensus, ou alors Bouteflika, s'il se sent encore en forme, va rempiler pour un autre mandat, car c'est un homme de pouvoir.


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