La faiblesse, voire l'inexistence parfois du transport dans les grands centres urbains (Aïn Beïda, Aïn M'lila…), ne fait que pénaliser le citoyen, exacerbé déjà par les horaires fixés pour les départs, non adaptés à la grande masse des voyageurs, l'âge très avancé des véhicules, le non-respect des directions des lignes, réseau routier (chemins vicinaux et de wilaya) défectueux… L'on compte une centaine de lignes de transport non exploitées, en dépit des efforts de l'Etat et son ouverture au privé. Selon le rapport des autorités locales, sur les 43 lignes interurbaines existantes, 20 sont exploitées avec un total de 2 577 places. Les 308 opérateurs (en majorité privés) activent sur 38 lignes, alors que 34 autres non exploitées ont vu 21 lignes annulées pour non-rentabilité. Le transport urbain comptabilise un total de 3 022 places sur les 11 lignes exploitées parmi la quinzaine existante. Néanmoins, les prévisions pour l'année 2004/2005 de la direction des transports de la wilaya sont prometteuses, puisqu'elles ont permis l'ouverture de 56 nouvelles lignes (13 rurales, 11 intercommunales, 15 urbaines et 17 interurbaines) et le renforcement des 65 lignes existantes par de nouveaux moyens de transport d'une capacité de 1 287 places nouvelles. Enfin, ces réalisations pour l'année en cours se doivent d'être accompagnées, selon les élus, de certaines conditions nécessaires au plan de transport, notamment les gares routières qui font largement défaut à travers la wilaya d'Oum El-Bouaghi. K. M.