Tout a commencé par une petite histoire entre un vieux et le président de la République lors de la visite de ce dernier dans la commune de Sidi M'hamed durant son premier mandat. Dans son bain de foule, le chef de l'Etat est interpellé par ce citoyen qui lui demande d'intervenir auprès des autorités concernées pour réparer l'ascenseur de l'immeuble où il loge au douzième étage. La première réaction du président consista sur-le-champ à instruire le wali de prendre en charge la question. À la suite de quoi, trois parties intervenantes furent constituées, à savoir la wilaya, l'Apc et l'Opgi, considérant que cet office est copropriétaire du bâti. Près de deux ans se sont écoulés, le dossier est toujours en veilleuse alors que sept immeubles, dont trois de plus de douze étages, sont concernés par cette opération qui n'arrive toujours pas à démarrer en dépit des instructions du chef de l'Etat. À la question de savoir pourquoi ce projet de très grande utilité n'arrive pas à voir le jour, le P/Apc de Sidi M'hamed confie que la question a été posée à maintes reprises, durant les séances du Coville, où est représenté l'Opgi, mais aucune réponse n'est parvenue de cet office. Le coût de la remise en fonction de ces ascenseurs se chiffre à plusieurs milliards de centimes et dont le financement est à la charge des trois intervenants cités. Il y a lieu de savoir que la réparation de ces ascenseurs s'inscrit dans un cadre global de réhabilitation, d'aménagement et de réaménagement de la commune de Sidi M'hamed. Ainsi, après l'opération réorganisation des marchés entamée en début de ce mois notamment le réaménagement des bâtiments 1 et 2 du marché Ali-Mellah, l'APC s'attelle à prendre en charge le volet culturel avec la création et la réhabilitation de deux bibliothèques, respectivement à la cité Mahieddine et au 2e Groupe au 1er-Mai. La première dont l'étude est déjà prête sera lancée très prochainement. En revanche, la deuxième bibliothèque, totalement réaménagée, n'attend plus que son équipement. Parallèlement, selon le maire Mokhtar Bourouina, d'autres projets sont sur le point d'être lancés (le boulevard Aïssat-Idir, la station de bus El-Mokrani, la place de la Liberté de la presse qui sera inaugurée le 3 mai). Notons que le repère du quartier du 1er- Mai, en l'occurrence le jet d'eau, est pratiquement terminé en gros œuvres. Le boulodrome à proximité de la Maison de la presse, considéré comme le plus grand de la capitale, est fin prêt. A. F.