Le comédien et réalisateur, Mohamed Yargui, a obtenu deux nouveaux prix lors de festivals internationaux de films. En effet, son court métrage, Je te promets, réalisé en kabyle et tourné à Béjaïa d'où il est originaire, a obtenu le prix "mention spéciale" du jury à Nouakchot en Mauritanie, à l'occasion du Nouak Short, un festival du court métrage. Le second prix a été obtenu à Oran, à l'occasion du Festival international du film arabe, ou Eouhdeghkem (titre kabyle) a obtenu le Wihr d'or. Ces consécrations viennent après l'Olivier d'or du meilleur film au Festival du film amazigh de Tizi Ouzou, le Zébu d'or du meilleur court métrage aux Rencontres cinématographiques de Madagascar et le prix Label Fepaci au même festival. Et comme Mohamed Yargui est toujours invité à présenter son film dans d'autres festivals internationaux, d'autres couronnements ne sont pas à exclure, c'est tout le mal qu'on lui souhaite. L'idée du film : une promesse faite par un frère à sa sœur, alors qu'ils étaient encore enfants. À l'âge adulte, Alili, le frère aîné, comptait tenir son engagement. On n'en dira pas plus. Dans ce court métrage d'une vingtaine de minutes, on découvre, selon un critique de cinéma local, différentes facettes de la culture locale, que le réalisateur a réussi à restituer fidèlement. Le succès du film vient sans doute de tout cela. En plus d'une histoire émouvante, le travail technique est venu porter le tout. Un cocktail qui n'a pas échappé aux spécialistes à l'occasion de rencontres cinématographiques, comme celles de Béjaïa où il a été présenté la première fois. M. Ouyougoute