Quelques jours après les violentes critiques de l'association des Ulémas, Nouria Benghabrit a réagi ce dimanche matin sur les ondes de la chaîne 3. Revenant sur la polémique concernant la suppression de la "basmala" ( nom désignant l'expression «Au nom de Dieu, Le Tout Clément, Le Tout Miséricordieux» soit, "bismi-l-lāhi r-raḥmāni r-raḥīm") de quelques manuels scolaires, la ministre de l'Education Nationale a accusé ses détracteurs (sans les nommer) de vouloir lui intenter un "faux procès". "Laissez l'école tranquille" a-t-elle lancé avant de préciser que la basmala "reste obligatoire dans le livre de la matière éducation islamique". Pour les autres manuels, la ministre bottera en touche, en déclarant "je préfère laisser les spécialistes" en débattre. Toutefois elle a tenu à préciser que la basmala n'a pas toujours été introduite dans les manuels scolaires. "Elle n'existe pas partout" a-t-elle indiqué, en ajoutant qu'elle (la basmala) n'était pas même pas utilisé "dans les livres édités par l'association des Ulémas au temps du Abderahmane Chibane (1918-2011, président de l'Association des Ulémas musulmans algériens entre 1999 et 2011, ndlr) ". Cette contre-attaque survient après le communiqué de l'association des Ulémas publié mardi dernier et dans lequel son président, Abderezzak Gessoum, accusait Benghabrit de "nuire à l'identité" algérienne et "de porter atteinte a l'intégrité spirituelle de nos enfants". Lire également la contribution publiée par la Rédaction Digitale de "Liberté" (#RDL) en cliquant ICI Salim KOUDIL @SalimKoudil