Le procès en justice du président de l'APC de la commune de Taourirt-Ighil, programmé en correctionnelle, hier, au tribunal de Kherrata, a été reporté par le juge au 2 octobre prochain. Selon un élu, lequel fait partie des conseillers communaux convoqués au procès comme témoin à charge, le juge a décidé du report du fait que le principal mis en cause, en l'occurrence le maire, était absent au procès.Etaient également absents, ajoute la même source, un fournisseur de l'APC et un élu de l'opposition, qui n'a pas reçu sa convocation au procès. Il y a lieu de rappeler que le procès contre le maire de cette commune avait été intenté par la wilaya après qu'une commission d'enquête eut été diligentée par l'ex-wali, Ould-Salah Zitouni, sur demande des élus de l'opposition qui avaient "dénoncé la gestion, qualifiée de douteuse, du maire", dans une requête qu'ils lui ont adressée en septembre 2016. Une enquête de la Gendarmerie nationale avait été aussi menée sur la même affaire. Après l'élaboration de son rapport, la commission de wilaya l'avait transmis au wali de l'époque. Ce dernier avait décidé de confier l'affaire au parquet de Béjaïa, lequel avait chargé un juge d'instruction près le tribunal de Kherrata. En février dernier, le juge en charge du dossier avait convoqué les sept élus de l'opposition, le magasinier de la commune et deux fournisseurs de la commune avant de convoquer le maire pour les auditionner. Après huit mois, le procès avait été programmé à la correctionnelle d'hier du tribunal de Kherrata par le juge en charge de l'affaire. Et encore une fois, il sera reporté au 2 octobre prochain pour absence, notamment, du principal mis en cause, le maire bien entendu. Le chef d'inculpation retenu contre celui-ci est l'"utilisation illégale des deniers publics et des biens de l'Etat au profit d'autrui". L. O.