La cour d'appel de Béjaïa vient de confirmer le jugement rendu en première instance et ayant condamné le P/APC d'Ouzellaguen sortant à une amende de 150 000 DA pour diffamation. En effet, le tribunal correctionnel d'Amizour avait déjà condamné, en février 2017, l'édile communal d'Ouzellaguen à 50 000 DA d'amende et à 100 000 DA au titre de dédommagement pour le préjudice moral causé à la partie civile. Le plaignant n'est autre qu'un élu de l'opposition à la même Assemblée populaire communale d'Ouzellaguen, Nasser Anki en l'occurrence, qui avait déposé une plainte contre le P/APC, l'accusant d'avoir tenu des propos "calomnieux" contre lui, en pleine session de l'Assemblée, tenue le 24 juin 2014. Dans sa requête adressée à la justice, M. Anki affirme être "accusé à tort" par le premier magistrat de la commune d'Ouzellaguen d'avoir organisé des réunions "secrètes" avec des jeunes de la localité de Tiouririne à l'effet de les inciter à organiser des actions de protestation, notamment la fermeture de la RN-26 en date du 21 juin 2014. Se sentant diffamée et offensée en pleine séance plénière de l'APC, la victime a dû saisir la justice pour réclamer réparation. Reste à savoir si le P/APC sortant d'Ouzellaguen, qui brigue un troisième mandat consécutif à la faveur des prochaines élections locales, ne risque pas de voir sa liste de candidature rejetée par les autorités judiciaires, suite à la confirmation de la décision de sa condamnation par la cour d'appel de Béjaïa. K. Ouhnia