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L'ex-wali d'Oran accuse un général et un commissaire
Jugé pour dilapidation de biens publics
Publié dans Liberté le 23 - 04 - 2005

Lors de l'audience d'hier, Bachir Frik a déclaré que “le général Kamel Abderrahmane et Mokrani, ex-chef de sûreté de la wilaya d'Oran, font partie du groupe d'intérêts qui est derrière la cabale montée contre moi pour détourner l'opinion”.
Lors de l'audience d'hier, Bachir Frik s'est présenté comme une victime de groupes d'intérêts activant à l'ombre dans la ville d'Oran en citant le général Kamel Abderrahmane et l'ex-chef de sûreté de wilaya, M. Mokrani, comme faisant partie des groupes ayant monté la cabale contre lui. “Cette campagne menée contre moi visait surtout à détourner l'opinion sur le scandale de la drogue découverte dans un bateau”, a-t-il affirmé en soutenant : “Un colonel des services de renseignements, un wali en exercice et le directeur du journal Erraï d'Oran, aujourd'hui en prison, m'ont confirmé qu'il y a eu une machination contre moi.” Pour étayer ses affirmations, il ajoutera : “Le wali qui m'avait succédé en 1997 n'avait rien découvert. De 1999 à 2001, le remplaçant de mon successeur n'avait rien trouvé. Ce n'est qu'après ma mise à la retraite qu'il s'est réveillé.” Il a accusé, par ailleurs, le wali qui a tramé ce “complot” de s'être acharné contre lui. Il est allé jusqu'à remettre en question la constitution du wali comme partie civile. “Il ne peut se constituer partie civile, car seuls les ministères de l'Habitat et des Finances peuvent le faire. Or aucun des deux départements ne s'est constitué, car le dossier est vide”, a-t-il dit.
En s'attelant à démonter les charges retenues contre lui, Bachir Frik a déclaré : “Concernant le terrain appartenant au ministère des Pet T qui a été attribué pour la réalisation d'une clinique et d'un parking, j'ignorais sa première affectation. Par ailleurs, il faut savoir que le wali qui m'a précédé avait déjà transféré ce terrain à l'agence foncière, en décembre 1993, et quelques mois après mon installation, j'ai signé l'arrêté de cession du terrain pour la réalisation d'une clinique. J'ai fait confiance à mon directeur de la réglementation et de l'administration générale qui a apposé sa griffe, me signifiant que le terrain ne fait l'objet d'aucun litige.”
Pour rappel ce terrain a été revendu par son acquéreur qui a réalisé une importante plus-value. Accusé d'avoir usé de son pouvoir pour permettre à sa femme d'acheter un lot de terrain et un local de 82 mètres carrés et pour avoir aidé son gendre à acquérir un local commercial, il a répondu : “C'est la première fois qu'un wali est jeté en prison pour avoir acheté un logement.”
Accusé de complicité de dilapidation, le Dr Bouarfa, médecin, s'en défend : “En 1989, l'APC avait signé le transfert du terrain à l'agence foncière. En décembre 1989, on m'accorde le projet d'une clinique et on m'octroie 2 600 mètres carrés. J'entame les travaux et les démarches pour obtenir un prêt bancaire. Les actes tardant à être délivrés, j'étais contraint de vendre 1 000 mètres carrés pour continuer mon projet.”
L'ex-directeur de l'OPGI d'Oran a estimé, pour sa part, avoir agi dans la légalité. “Le wali a le droit d'attribuer un quota de 10% des réalisations. Je ne peux m'opposer aux décisions du premier responsable de la wilaya.” Concernant l'appartement d'un pied-noir octroyé à une dame, il a répondu : “Le propriétaire et sa femme sont décédés. Quand bien même les loyers seraient payés d'avance, le contrat de location devenait caduc. Seul le conjoint peut aspirer à la reconduction du contrat. Nous avons changé les serrures de cet appartement pour décourager les probables squatteurs.” Il a rappelé que l'OPGI n'accorde pas de logements et que cette prérogative échoit à une commission chargée d'étudier les dossiers. Pour le logement de l'épouse du wali, il a dit : “J'ignorais le nom de jeune fille de l'épouse du wali. Voilà la liste que m'a envoyée le wali et le nom de cette bénéficiaire est bien mentionné. Cette liste entre dans le cadre du quota du wali.”
Laoufi Cheikh Tayeb, directeur de l'agence foncière d'Oran, a affirmé de son côté qu'étant responsable d'un établissement à caractère commercial, il ne touche pas aux affaires à caractère social. Pour le terrain des Pet T attribué à un investisseur qui l'a revendu, il a précisé : “Le conseil d'administration l'a accordé après le transfert de l'assiette à l'agence foncière.” À une question de la présidente du tribunal sur l'attribution d'un local à son épouse pour la réalisation d'une pharmacie, le responsable répond : “Ma femme est une Algérienne, et à ce titre, rien ne lui interdit d'acheter un lot de terrain qu'elle a payé au même prix que tous les autres bénéficiaires. Elle a payé 29 millions de centimes pour 200 mètres carrés. 6 mois après, un pharmacien s'est installé dans le quartier, elle a été contrainte de vendre à 60 millions de centimes pour acheter l'officine qu'elle louait.” Il a jugé légale aussi la cession d'un lot de terrain à son frère. Il a affirmé : “J'ai toujours respecté les textes, y compris pour les 17 hectares que mon agence a acquis pour 12 milliards auprès d'un particulier à Bir El-Djir. Nous avons payé 20% et le reste par tranche. Nous avons vendu cash 11 hectares pour 17 milliards, et il reste un patrimoine de 5 hectares. L'APC a permis d'urbaniser cette assiette.” Et d'ajouter : “J'ai démissionné en 1996 car j'ai refusé de signer un acte sans y mettre l'objet du projet, à savoir un hôtel et une salle des fêtes sur une assiette située sur le Front de mer d'Oran.” Le dernier accusé Belas Hacène estime qu'il n'a commis aucun acte illégal.
S. I.


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