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Une ville où il ne fait pas bon vivre
Khemis-Miliana
Publié dans Liberté le 25 - 04 - 2005

L'environnement ne cesse de se dégrader de jour en jour.
Beaucoup reste à faire dans la ville de Khemis-Miliana, malgré tous les efforts consentis. La situation est un peu anarchique : des commerçants avides d'espaces squattent tout espace libre, comme en face de la mosquée Al-Attrik, où des jouets, des articles électroménagers et de la vaisselle sont achalandés sur le trottoir, acculant les piétons à concurrencer les automobilistes. Certains commerçants se permettent même de mettre une échelle, des cageots, des chaises pour marquer l'espace réservé au stationnement de son véhicule personnel. Et gare aux “contrevenants” ! Des engins motorisés circulent à toute vitesse avec des tuyaux d'échappements “traficotés” pour faire sciemment du bruit, au grand dam des habitants et des personnes âgées et, parfois, se lancent dans des courses effrénées au centre de la ville. Une des dernières courses a causé d'ailleurs le décès d'un motard et un autre est actuellement hospitalisé à Douéra pour une grave blessure qui pourra aller jusqu'à son amputation.
Les motocyclettes de faible cylindrée sont également traficotées, un plaisir des jeunes pour se faire remarquer par les jeunes filles qui sortent des CEM, lycées et universités.
Les aliénés et les SDF assiègent la ville !
L'autre aspect qui caractérise la ville de Khemis-Miliana est la profusion de personnes aliénées et de SDF. Certains, agressifs, sont quotidiennement tangués par des enfants en quête d'amusement, non sans incidence pour les passants. Un fou, qui a jeté son dévolu sur les environs du lycée Hamza, importune les filles en se permettant des pas de danse. Une autre erre aux environs du marché avec un gros bâton, le visage tuméfié, tenant sous ses aisselles des cartons qui lui serviront chaque soir, quand elle dormira à la belle étoile dans le jardin. Une femme, qui était jadis une surveillante dans un CEM à Miliana, partage son quotidien entre des va-et-vient entre El-Khemis et AIn Sultan, en prenant place dans l'avenue de Médéa. Des fois, elle est attaquée par des pervers sexuels. Une femme qui erre autour du nouveau siège de la justice se permet de se changer en public, en se mettant nue devant les passants et de procéder probablement à un rite de toilettage.
Un colosse qui, par le passé, était quotidiennement nu, est encore revenu à son espace. Avec l'approche des grandes chaleurs, il reprendra sûrement son tic.
Un marché vivier de maladies
Cette commune, qui est considérée comme étant la plus importante de la wilaya, manque d'un marché quotidien. L'ancien, construit du temps de la colonisation, est devenu un vivier des maladies : des égouts à ciel ouvert qui coulent des logements en étages, des odeurs nauséabondes qui irritent les narines des acheteurs, des bouchers qui étalent la viande dans des étals non réfrigérés… Certains écoulent des carcasses de viande clandestinement, des abats congelés, car achetés des jours auparavant des marchés des villes environnantes. Des flaques d'eau, des moustiques, des rats qui circulent en plein jour. Tous les bouchers et les autres marchands ont pourtant saisi les responsables de la commune pour procéder au réaménagement de ce marché, en étant même d'accord pour qu'ils arrêtent leurs activités pendant 15 jours, voire même un mois afin de permettre la réalisation des travaux.
Après avoir été délocalisé de la cité Sidi Maâmar, le marché hebdomadaire se trouve actuellement à la cité Houria, en face du lycée Kouidri, d'une école primaire et d'un institut de formation. Ce marché, qui regroupe des centaines de vendeurs ambulants, dont certains usent de mégaphones pour vanter leurs marchandises, a complètement chamboulé la vie des riverains. Les élèves arrivent difficilement à suivre leurs cours. Les environs de ces lieux sont devenus des parkings et le spectacle des ordures laissées par les vendeurs dès 13h est désolant.
De grandes quantités de cartons, papiers sachets, restes de légumes et autres déchets sont abandonnés, et comme l'endroit est situé comme dans un couloir, le vent fait le reste. La plupart de ces papiers et sachets se retrouvent devant les cages d'escalier des immeubles de la cité Houria. Les habitants ne savent plus quoi faire...
M. B.


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