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G5 Sahel : contributions sonnantes des Saoudiens et des Emiratis
Les deux pays contribuent au financement de la force à hauteur de 130 millions d'Euros
Publié dans Liberté le 14 - 12 - 2017

La force antiterroriste du G5 Sahel, qui a réuni, hier à Paris, des chefs d'Etat, est parvenue à trouver les financements nécessaires à ses opérations.
Composée de soldats de cinq pays de la région (Mali, Tchad, Burkina Faso, Niger, Mauritanie), elle doit atteindre au moins 5 000 hommes d'ici au printemps 2018.
Hier, la principale annonce de la réunion a été la décision de l'Arabie saoudite, représentée par son ministre des Affaires étrangères, Adel Al-Jubeir, de contribuer à hauteur de 100 millions d'euros à la force G5 Sahel. Les Emirats arabes unis qui, comme Riyad, sont soucieux de démontrer leur engagement sur le front antiterroriste apporteront pour leur part 30 millions d'euros à cette force, dont les besoins ont été évalués à 250 millions d'euros pour sa mise en place.
Ces contributions s'ajoutent à celles, déjà annoncées, des partenaires réunis au sein de la "Coalition Sahel", notamment des enveloppes de 50 millions d'euros de l'UE et de 60 millions de dollars des Etats-Unis. Si la question des financements est règlée, il reste à la force de convaincre l'implication pour plus d'efficacité des pays comme l'Algérie. C'est ce que souligne l'International Crisis Group, une ONG basée à Bruxelles, dans une note publiée hier.
La force conjointe du G5 Sahel visant à régler les conflits armés sahéliens doit gagner la confiance des puissances régionales : l'Algérie et la Cédéao, et obtenir leur soutien pour atteindre ses objectifs, a affirmé l'ONG.
Dans un rapport intitulé "Force du G5 Sahel : trouver sa place dans l'embouteillage sécuritaire", cette ONG qui s'est donné pour mission de prévenir et résoudre les conflits meurtriers grâce à une analyse de la situation sur le terrain a souligné que "le G5 et sa force armée devront (...) gagner la confiance de l'Algérie et de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao)" pour remédier à l'inquiétante instabilité dont souffrent le Mali et plus largement le Sahel.
Elle a fait remarquer, à ce titre, que ces deux puissances régionales lui préfèrent, pour l'instant, le processus de Nouakchott regroupant onze pays d'Afrique de l'Ouest, du bassin du lac Tchad et du Maghreb, "jugé plus inclusif".
Selon l'International Crisis Group, ces deux puissances régionales considèrent que le processus de Nouakchott est "plus légitime", car initié par l'Union africaine.
"Faute d'une meilleure entente avec ces deux partenaires, la recherche de plus de cohésion régionale débouchera paradoxalement sur de nouvelles divisions entre voisins", a averti cette ONG.
Soulignant la "lente et difficile" construction de la force et les énergies qu'elle mobilise, l'ONG a estimé que cet aspect ne doit "pas faire oublier qu'un processus de paix est en cours" au nord du Mali, et qu'il est "à ce jour la seule solution politique" à une crise qui, avant d'être militaire, est éminemment politique et sociale.
"En somme, la FC-G5S ne doit pas seulement être une façade qui cache une absence de vision politique", a-t-elle plaidé.
S'interrogeant sur la place de cette force dans "un espace sahélien où se bousculent des initiatives militaires et diplomatiques parfois concurrentes", l'ONG a relevé que cette nouvelle force évolue dans une région où les groupes armés sont plus d'une vingtaine.
Elle a rappelé, dans ce contexte, que des forces de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), l'opération française Barkhane et un contingent américain, dont le nombre exact d'hommes reste un mystère, opèrent déjà dans cette région.
"Le succès ou l'échec de cette nouvelle force dépendra en grande partie de son positionnement dans cet embouteillage sécuritaire et de l'articulation de son action avec des armées qui sont sur place depuis 2013", a-t-elle soutenu.
Les chefs d'Etat du G5 Sahel : le Malien Ibrahim Boubakar Keïta, le Nigérien Mahamadou Issoufou, le Burkinabè Roch Marc Christian Kaboré, le Tchadien Idriss Déby et le Mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz se sont réunis, hier à Paris, avec le président français Emmanuel Macron pour accélérer la mise en place de cette force commune.
"Les promoteurs de la Force commune G5S devront avoir à l'esprit que la construction de cette force et, plus largement, le règlement des crises sahéliennes ne sont pas uniquement une affaire d'armes et d'argent", a prévenu l'ONG.
R. I.


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