Des milliers de personnes étaient rassemblées hier à Jerada, dans le nord-est du Maroc, pour dénoncer la "marginalisation" de cette ancienne ville minière, après la mort de deux jeunes adultes dans un puits clandestin d'extraction de charbon, ont rapporté des médias. Âgés entre 23 et 30 ans, ces frères sont morts vendredi en effectuant des prélèvements dans les galeries clandestines d'une mine de charbon désaffectée. Leurs corps ont été extraits samedi. Ces décès ont suscité colère et émoi au sein de la population locale, selon des médias marocains, et cette ville est depuis en "effervescence". hier, pour la deuxième journée consécutive, plusieurs milliers de personnes étaient rassemblées pour dénoncer "l'abandon" de la ville et "les conditions de vie difficiles" de ses habitants, a indiqué Saïd Zeroual, un responsable local de l'Association marocaine des droits de l'Homme (AMDH). APS