Réitérant son soutien indéfectible au président Abdelaziz Bouteflika, à l'orée de l'expiration de son quatrième mandat, le secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbes, qui s'est exprimé, hier à Tiaret, lors d'une rencontre régionale regroupant les élus de son parti à travers les institutions locales des wilayas de Tiaret, d'El-Bayadh, de Chlef, de Tissemsilt, de Mascara et de Relizane, a mis en relief les grands axes de son programme de développement tout en appelant à de nouvelles mesures de soutien au profit des couches sociales défavorisées ainsi que d'autres mesures pouvant soulager les jeunes en matière d'emploi. "Ceux qui considèrent que Bouteflika est le président d'honneur du FLN se trompent de bout en bout sachant que le chef d'Etat est notre président officiel et actif", dira-t-il en rétablissant son slogan habituel faisant du FLN l'Etat algérien. En plus de la création de l'académie de l'amazighité et de la promulgation de Yennayer journée officiellement fériée, Bouteflika vient, selon Ould Abbes, d'instruire les ministres des Affaires étrangères et des Moudjahidine d'accélérer les procédures avec les autorités françaises quant à la restitution, à l'Algérie, des ossements de ses résistants et des archives concernant l'ère coloniale allant de 1830 à 1962. Parlant du volet socioéconomique du pays, Ould Abbes s'est félicité d'avoir des garanties de l'UGTA et du FCE quant à la préservation des entreprises économiques du secteur public qu'il considère intouchables sachant qu'il s'agit d'une ligne rouge que nul ne doit dépasser. "Nous n'acceptons aucun bradage des entreprises du secteur public", affirmera-t-il, se substituant à un syndicaliste défendant les salariés, en soulignant que l'entente est de mise avec le président du FCE, Ali Haddad, et Abdelmadjid Sidi-Saïd, le patron de l'UGTA, lesquels sont de la famille du FLN. Dans le même sillage, l'orateur a salué les mesures entreprises par le président de la République pour faire face à la crise économique en insistant sur les solutions sur lesquelles il a tablé afin d'éviter de recourir au FMI. Perdant parfois la casquette de chef de parti pour se substituer au rôle de ministre (pour ne pas dire chef du gouvernement), il estimera que l'avenir est prometteur tant l'ensemble des projets jusque-là gelés seront relancés tout en promettant que les APC seront aisément soulagées en matière de subvention, précisant que le soutien financé dont bénéficiaient ces dernières pour le développement local sera augmenté de 35 milliards de dinars à 100 milliards pour celles du nord du pays et de 150 à 300 milliards pour celles des Hauts-Plateaux. S'agissant des lourdes dépenses de l'Etat sur lesquelles se focalisent certains, il rappellera qu'elles ne sont pas détournées, mais consommées dans le développement. "Nous invitons ceux qui se pavanent actuellement dans des salons à cesser de critiquer et de penser à de nouvelles idées qui iront dans le sens positif quant au volet socioéconomique du pays", s'est-il exprimé. R. SALEM