Après plusieurs audiences consacrées aux moyens de forme dans le procès des détenus du Hirak du Rif, le débat sur le fond du dossier a débuté, vendredi, à la chambre criminelle près la cour d'appel de Casablanca. Selon les comptes rendus des médias marocains, le juge a commencé par appeler à la barre les accusés, qui bénéficient de la liberté provisoire, pour les interroger sur la nature de leurs relations avec Nasser Zefzafi, et leur participation aux manifestations, sur la base des photos dans lesquelles ils apparaissent avec le leader du Hirak, Nasser Zefzafi, et le drapeau du Rif. Les accusés ont nié les accusations de séparatisme, en affirmant que leur participation aux manifestations se justifie par des raisons sociales. Rappelons qu'ils sont 54 détenus à être poursuivis par la Chambre criminelle de la cour d'appel de Casablanca. Merzak T.