Après la destitution du conseil d'administration de la LFP par la FAF, en vertu de l'article 20 de la convention signée en 2011 entre les deux parties, on croit savoir, selon un membre du directoire installé lundi passé et présidé par Ali Malek, président en exercice de la LNFA, que l'assemblée générale ordinaire se tiendra durant la première moitié du mois de février. "On n'a pas encore arrêté une date fixe pour la tenue de l'AGO-LFP, mais il y a de fortes chances qu'elle se tienne entre le 10 et le15 février, en fonction de la disponibilité des deux bilans qui sont en phase de finalisation", révèle à Liberté un des membres du directoire chargé de gérer les affaires courantes de la LFP. Lors de cette AGO, le bureau sortant présidé par Mahfoud Kerbadj présentera ses deux bilans, moral et financier. Au cours de cette AGO-LFP, deux commissions seront installées, à savoir la commission des candidatures et celle de recours, pour les prochaines élections de la ligue. Un délai d'un mois sera accordé à la commission des candidatures pour récolter les éventuels candidats au poste de président de la LFP, la commission de recours aura une semaine pour trancher la validité des dossiers déposés par les candidats. Du coup, l'assemblée générale élective aura lieu dans un délai qui ne dépassera pas deux mois, vers la fin mars ou début avril. "Le président de la FAF nous a instruits de préparer l'AGE dans un délai qui ne dépasse pas les deux mois, afin de rendre la légitimité à la LFP." Même le MJS avait déclaré à l'issue du tirage au sort de la coupe d'Algérie que "l'AGE de la LFP doit avoir lieu dans les brefs délais" et ce afin de retrouver la légalité. Il faut rappeler à ce titre que parallèlement à cette feuille de route de la FAF, Mahfoud Kerbadj a décidé de saisir le TAS d'Alger (voir notre édition de jeudi) pour faire annuler la décision de la FAF du retrait de délégation de gestion des championnats des Ligues 1 et 2 et surtout la délégation de signature. Un huissier de justice a été même chargé jeudi de faire valoir cette opposition auprès de la banque de la LFP. Pendant ce temps, les présidents de clubs des Ligues 1 et 2 multiplient les discussions pour parvenir à un candidat du consensus, issu de leurs rangs, afin de contrecarrer les desseins de la FAF et du MJS qui veulent plutôt imposer un candidat coopté. Par : RACHID ABBAD