Intitulé "La gouvernance de la diversité : la situation des communautés amazighes en Afrique du Nord", ce projet a été présenté, succinctement, hier, au Cread, par plusieurs enseignants et chercheurs ayant pris part au projet. Il s'agit, en fait, du résultat d'une coopération entre le Centre de recherche dans le développement international (CRDI - Canada) et le Centre de recherche dans l'économie appliquée au développement (Cread - Algérie). Il avait pour thème principal l'étude des formes d'expressions de la revendication amazighe en Afrique du Nord, soit dans cinq pays de la région, à savoir l'Algérie, le Maroc, la Libye, la Tunisie et l'Egypte. La recherche a démarré en janvier 2016 grâce à la subvention du CDRI, et a été finalisée en décembre 2017, avec la participation de onze chercheurs de divers horizons scientifiques (politologues, sociologues, anthropologues...) issus des cinq pays, sous la responsabilité du Pr Abdenasser Djabi. Par ailleurs, le but principal du projet était d'avoir une recherche comparative présentant les similitudes et les différences dans les formes d'expression et de revendications dans les cinq pays, et au sein de chaque pays où il y a plusieurs communautés amazighes à l'instar des Kabyles, des Touareg, des Rifains... En mettant l'accent sur les aspects démographique, géographique, sociopolitique et même économique. Selon le professeur Djabi, le but de cette étude est d'impliquer le chercheur de la région dans l'étude et l'analyse de sa société, dans ce cas le mouvement amazigh. Plusieurs autres chercheurs ont pris part, hier, à la présentation du projet qui sera édité dans quelques semaines. À relever que durant les débats, d'aucuns ont remarqué que chez certains présents, l'aspect idéologique et même partisan a pris le dessus sur l'analyse historique et scientifique de la revendication. M. M.