Un conflit mine cette Assemblée populaire communale depuis trois mois. Tous les efforts ont été vains pour tenter de raisonner les élus. Le chef de l'exécutif de la wilaya de Mostaganem, M. Rabehi Mohamed Abdenour, vient de prendre une mesure conservatoire dans le cas de l'APC de Saf-Saf en gelant l'activité de ses élus tout en maintenant le P/APC à son poste afin de gérer les affaires courantes conformément à la loi. Cette décision assez radicale intervient après les différentes dissensions au sein de l'APC de Saf-Saf relevant de la daïra de Bouguirat, maintes fois secouée par des luttes politiciennes et intestines des élus des différents partis politiques. Cette situation est née suite à différentes cacophonies et situations de blocage de dossiers entre les élus, autrement dit une guerre de clans entre partis politiques qui n'a que trop duré et ce qui a engendré de nombreux problèmes en matière de développement local. Ce conflit mine l'Assemblée populaire communale depuis trois mois et vient de connaître son épilogue par l'intervention de M. Mohamed Abdenour Rabehi, le wali de Mostaganem qui a décidé de mettre fin à cette impasse. Le blocage de l'APC de Saf Saf est dû essentiellement à une discorde entre les élus et suite à cela la décision de geler l'APC a été établie pour exécution sine qua non, et ce, en application des articles 100 et 102 chapitre 3 de la loi sur la commune relatifs au pouvoir de substitution. Ainsi, on entend substitution des pouvoirs, le transfert des attributions de gestion de cette collectivité au chef de daïra représentant légal du wali. Le premier responsable de la wilaya, avant cette prise de décision, avait intercédé auprès de tous les membres élus pour trouver une solution correcte et équitable qui mettrait fin à cet imbroglio. Tous les efforts ont été vains. Ainsi depuis hier le 20 février, l'APC sera reconduite par le P/APC dans l'exercice de ses fonctions et le chef de daïra en application de la loi en attendant un arrangement entre les élus. Dans le cas contraire, le wali se réserve le droit de prendre d'autres mesures sévères allant jusqu'à proposer la dissolution de l'APC conformément à l'article 46 de la loi sur la commune. Dans ce cas, le chef de daïra, un administrateur et deux assistants seront chargés de la gestion de la commune jusqu'à l'installation d'une nouvelle assemblée communale. M. Salah