Après des mois de conflit interne et un mois de blocage au sein de l'assemblée communale d'Arris, le wali a enfin tranché lundi en chargeant le chef de daïra d'Arris de gérer les affaires de la commune. L'APC composée de 11 élus, avec une majorité FLN, ne pourra plus siéger en effet et se trouve de fait suspendue. Seul son président, objet pourtant de «l'intifada» qui a conduit au blocage, pourra collaborer avec le chef de daïra. «C'est une injustice. Nous regrettons vivement cette décision du wali», nous a déclaré hier Abdelhamid Bouhdid, l'un des élus concernés. La fronde déclarée par six élus contre le P/APC était justifiée par le recours de ce dernier aux décisions individuelles au détriment de l'assemblée. Les frondeurs mis sur la touche, se donnent le temps de réfléchir avant de riposter.