Résumé : Résumé : Anissa découvre sa chambre, qui n'avait en fait rien d'intéressant. Elle étouffait dans son tailleurs et avait envie de prendre une douche. Ryma lui apprendra qu'en guise de salle de bain, sa belle-famille utilisait les toilettes... Anissa ferme les yeux et se demande si elle ne faisait pas un cauchemar. Mais Ryma la tire par le bras : -Tu as bien pris une douche ce matin chez nous, n'est-ce pas ? -Et alors ? J'ai bien l'habitude de prendre deux douches par jour. -Certes. Mais maintenant, tu devrais changer tes habitudes. Anissa soupire : -Il va falloir changer aussi toutes mes neurones, mes cellules et mes gênes. Je ne sais plus par quel bout commencer... Elle avait troqué son tailleur contre une robe d'intérieur dans laquelle elle se sentait un peu plus à l'aise. Ryma s'assoit auprès d'elle sur le lit : -Il suffirait de trouver un terrain d'entente avec ton mari, et tout ira bien Anissa. Crois-moi. Anissa ne répondit pas. Elle était trop lasse pour tenir tête à sa sœur, et sa journée n'avait pas été de tout repos. À vrai dire, depuis que la famille de Mourad s'était manifestée pour demander sa main, elle n'avait plus connu de répit. La porte de la chambre s'ouvrit toute grande et Nassima, sa jeune belle-sœur, vint déposer sur la commode quelques fruits, du café et des gâteaux aux amandes. Elle sourit et lance d'une petite voix : -Mourad est rentré. Il est en train de dîner avec notre père. Heu... Je pense qu'on ne devrait pas trop tarder dans cette chambre moi et Ryma. Cette dernière se lève : -Il est temps pour moi aussi de rentrer. Anissa s'accroche à son bras : -Je t'en pris Ryma, ne m'abandonne pas... Sa sœur aînée se dégage doucement d'elle : -Anissa tu n'es pas une jeune première effarouchée... Tu es une femme accomplie, qui devrait faire face à son destin sans rechigner. Elle se retourne et s'assurant que Nassima était sortie, elle poursuit : -Tu ne vas pas me faire croire que tu as peur de ton mari ? Anissa se couvre le visage de ses mains : -Je n'ai jamais été aussi vulnérable de ma vie. Cet homme me terrorise. -Allons Anissa... Cette première rencontre entre vous avait été trop furtive. On ne peut pas juger un homme au premier coup d'œil. Un bruit derrière elle, l'interrompt. Elle se retourne et rencontre le regard scrutateur de son beau-frère, qui venait de pénétrer dans la chambre sans faire de bruit. Un peu confuse, elle tente de trouver les mots qu'il faut dans de telles circonstances : -Mourad n'est-ce pas... ? Comme il ne répondait pas et se contentait de la regarder, elle juge opportun de poursuivre tout en se dirigeant vers la porte d'un pas mal assuré : -Je vous présente mes meilleurs vœux de bonheur... Heu... Je dois rentrer sans tarder... (À SUIVRE) Y. H.