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Opposition : petits pas vers un consensus
Alternative à la crise et au statu quo politique
Publié dans Liberté le 11 - 03 - 2018

"Les opposants sont condamnés à l'audace innovante, s'ils veulent éviter le chaos", a écrit récemment Saïd Sadi dans une tribune politique.
Cela ressemble, par certains aspects, même si les contours demeurent encore flous, à une esquisse ou, du moins, à une volonté de construire une alternative au statu quo qui stérilise l'Algérie. Hier à Alger, Jil Jadid, de Soufiane Djilali, a pu réunir, à l'occasion de la célébration du septième anniversaire de la création de son parti, nombre de figures politiques de l'opposition et de la société civile acquises à l'idée de l'impératif changement de régime. Comme pour souligner l'identité politique et l'option stratégique de son parti, Soufiane Djilali, hostile au cinquième mandat du président Bouteflika, n'a pas invité ce qu'il désigne par les représentants du pouvoir et leurs clientèles. Il a réitéré la nécessité d'aller à une transition en exprimant ouvertement sa disponibilité à "toute idée" allant dans le sens d'une remise en "ordre dans la maison Algérie". Mais il n'a pas évoqué l'idée qu'il avait lancée récemment, et qui n'a pas eu un grand écho depuis, de la nécessité d'une candidature unique de l'opposition pour l'élection présidentielle de 2019. Il a juste promis qu'il est disposé à "descendre seul dans la rue" pour exprimer son refus d'un éventuel cinquième mandat. Quelques semaines plus tôt, c'est le RCD qui réunit, à la faveur de la tenue de son congrès, une brochette de responsables politiques et acteurs de la société civile, dont les ex-chefs de gouvernement, Sid Ahmed Ghozali, Ahmed Benbitour et Ali Benflis. Dans son discours, le président Mohcine Belabbas a fait référence à la "plateforme de Mazafran", non sans admettre les limites de l'initiative, en insistant qu'au regard de l'évolution de la situation dans le pays, la transition demeure de mise. "Pour nous, cet événement fondateur ne pouvait atteindre ses objectifs sans la mobilisation populaire. Cet accord est, certes, porté par des organisations représentatives de courant ayant un écho dans notre société, mais il ne pouvait et il ne peut aboutir sans l'implication des citoyens", a reconnu Mohcine Belabbas. "Sans jeter la pierre à qui que ce soit, cette voie de la mobilisation indispensable a trouvé peu d'écoute chez nombre de nos partenaires. Nous demeurons, cependant, convaincus que quelles que soient les formes à mettre en œuvre, la transition démocratique est d'actualité si on veut éviter à notre pays et à notre peuple des épreuves et des aventures qui risquent d'hypothéquer notre avenir (...)", a-t-il dit. Si le PT embraye sur "l'élection d'une Assemblée constituante", une démarche pour l'heure solitaire, alors que le FFS, englué dans une crise interne, a mis en veilleuse son idée de la construction d'un consensus, au sein des islamistes, comme le MSP, on plaide pour le "consensus", y compris entre le pouvoir et l'opposition. Mais cela ressemble plutôt à une manœuvre d'Abderrezak Makri, à la veille du congrès de son parti, pour étouffer les voix de l'aile "participationniste", étant convaincu que le pouvoir demeure irrémédiablement sourd aux appels de l'opposition. Reste maintenant à savoir comment tout ce "beau monde" peut se retrouver autour d'une démarche commune pour constituer une alternative au régime dans un contexte de crise multidimensionnelle et d'incertitudes qui pèsent sur le pays et sur le cinquième mandat ? "L'Algérie ne vit pas une crise politique. Elle s'abîme dans une impasse historique. Tout en étant responsable, l'opposition doit prôner un changement de système et renoncer aux illusions de changements dans le système", préconisait, récemment, l'ancien président du RCD, Saïd Sadi, auquel des observateurs prêtent l'intention de "rebondir" dans un proche avenir. Dans cette tribune d'une rare pertinence, Saïd Sadi, probablement instruit des expériences passées, décline ce qui, à ses yeux, doit constituer une "espèce de feuille de route" pour l'opposition pour aspirer au changement. "En un mot comme en mille, l'évolution interne du régime n'est ni envisagée ni possible. Plus qu'une crise politique, l'Algérie endure une impasse systémique. Que faire ? Ceux qui croient encore que le peuple algérien est éligible à un destin digne de ses aspirations et sacrifices ne peuvent plus ignorer les prérequis du changement. Les opposants sont condamnés à l'audace innovante, s'ils veulent éviter le chaos", dit-il. Mais entre l'ambition et la réalité, la mission n'est pas une mince affaire...
Karim Kebir


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