Le prix féminin organisé dans le cadre de la célébration de la Journée internationale des droits des femmes, coïncidant avec le 8 mars de chaque année, a été octroyé à l'écrivaine Amhis Djouher Ouksel par la Fondation Asselah Ahmed et Rabah au cours d'une sympathique réception qui a regroupe les lauréats de la plus belle toile. Dans une courte allocution de bienvenue, Pr Hocine Asselah a déclaré : "Je garde personnellement un souvenir ému de notre première rencontre, il y a quelques années, quand j'ai eu le plaisir de vous inviter à l'hôpital de Bologhine donner une conférence sur Kateb Yacine face à un parterre d'une centaine de jeunes médecins et dont plus de la moitié n'avait jamais entendu parler de l'auteur de Nedjma. Et je me rappelle vous avoir donné une copie de la seule lettre que Kateb Yacine avait écrite à Alger à Camus." Conviviale, la rencontre se voulait une rétrospective sur L'empreinte, publiée aux éditions Casbah par la professeure de lettres françaises et inspectrice de l'enseignement qui a consacré une si longue carrière dans l'éducation, la formation et la transmission du savoir, et revenue sur l'exil et la mémoire de "Taos Amrouche Benhadouga, la vérité, le rêve, l'espérance" et "Tahar Djaout ce tisseur de lumière". "L'empreinte s'inscrit dans la continuité de l'enseignement, puisqu'il m'importe de familiariser notre jeunesse avec la lecture et surtout avec la poésie amazighe", a déclaré l'oratrice. Autre vœu de la romancière, que la télévision achète les droits du documentaire d'Amirouche Malek et intitulé Amhis Ouksel Dhoujer, une femme exceptionnelle. Nourreddine Louhal