Le volet environnemental est sujet au suivi constant en Algérie, avec en vue ; la journée de l'arbre, et les nombreux évènements environnementaux dans l'agenda annuel de 2018. En observant les éléments clés à protéger, on retrouve la nappe phréatique et une large surface agricole non exploitée, représentant 48% du potentiel agricole selon le ministre de l'agriculture Abdeslam Chelghoum, avec un objectif de 2 millions d'hectares irrigué en 2019.Pour l'instant 20.000 actes de concessions agricoles ont été récupéré. La chance est que de nombreuse initiatives de protection des eaux et des terres ont vu le jour, avec une bonne sensibilisation des agriculteurs : La permaculture à travers le collectif Torba, est un exemple qui passe à l'acte sur terrain en encourageant avec des formations, une culture AGRO-ECOLOGIE et un rajeunissement des terrains même surexploités, cela est en harmonie avec le concept de l'économie circulaire qui est très en vogue en ce moment. Entre autres, le principe d'intégration d'élevages en grands terrain agricoles, comme les éleveurs de Tilapia à Ouargla, où l'engrais est composé depuis les déchets des poissons, et ces derniers nourris depuis les résidus d'activités agricoles, un autre exemple : reboisement à l'aide du Caroubier (arbre multi-usages). Il existe un encouragement par le ministère de l'environnement, c'est le lancement des programmes d'accompagnement à la création d'entreprises et startups ‘GREEN', la preuve commence à se faire ressentir, avec les modèles d'agriculteur qui trouvent des solutions énergétiques renouvelables, et une utilisation économique d'eau, tout en évitant la pollution des nappes souterraines, et c'est une porte vers la nouvelle agriculture urbaine algérienne. En regardant le coté élevage, la culture ancestrale aide à préserver une méthode d'élevage qui recycle tout et avec une faible empreinte carbone, le poulet ou lapin BIO est facilement trouvé dans nos marchés et la population le consomme. La fabrication locale des serres, hangar d'élevages en panneaux sandwich, et même du gros matériels (couveuses, cages, abreuvoirs), ces éléments aide aussi à prévenir les pollutions routières et maritimes et atmosphériques des transports et logistique. Mohamed LABADI Partenariat Réd-DIG-"Liberté"(#RDL) / INJAZ El Djazair Alumni