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FFS : le conflit remis sur la place publique
A moins d'un mois du congrès extraordinaire du parti
Publié dans Liberté le 29 - 03 - 2018

Le congrès extraordinaire du Front des forces socialistes (FFS), prévu pour le 20 avril prochain, s'annonce d'ores et déjà houleux et à l'issue incertaine. Le différend qui a obligé les responsables du plus vieux parti de l'opposition à décider de la tenue de ce congrès persiste encore et risque de perdurer tant est qu'il semble tiraillé entre deux ailes qui se disputent les leviers de commande. Cela dit, la désignation de nouveaux membres en remplacement de ceux ayant quitté, ou étant exclus, de l'instance présidentielle ne sera pas, si la situation reste en l'état, de tout repos pour la formation du défunt Aït Ahmed.
Ainsi, après l'épisode d'Ali Laskri qui a claqué la porte de l'instance dirigeante du FFS, provoquant des remous au sein de sa formation, voici venu le temps des attaques frontales que s'échangent depuis un moment, et publiquement, d'autres responsables. Chafaâ Bouaïche, chef du groupe parlementaire du FFS, n'a pas hésité à s'en prendre à ses pairs au sein du parti sur sa page Facebook, dénonçant l'hommage rendu, récemment, à Ali Mecili par une famille "désunie". "Ali Mecili, qui avait réussi à réunir l'opposition, a-t-il besoin d'un hommage de ceux qui, dans la même famille, ne s'entendent pas ?", a écrit, en effet, le député de Béjaïa dans un post sur le réseau social. Cette interrogation du député Bouaïche sonne comme une déclaration de guerre publique aux autres responsables du parti, à qui il semble endosser la mésentente et les dissensions qui secouent le FFS. Si le député de Béjaïa n'est pas exempt de reproches, puisqu'il a de tout temps pris la défense des deux derniers membres restants de l'instanceprésidentielle contre l'avis de la base militante du parti et de plusieurs autres cadres, il n'en demeure pas moins que sa sortie contre la direction de son parti, le premier secrétaire national notamment, renseigne sur le climat délétère qui règne depuis quelque temps au sein du parti. Selon un membre du conseil national du parti, les sorties de certains responsables du FFS ne visent qu'à aggraver le différend entre les membres dirigeants.
"La sortie du chef du groupe parlementaire vise le premier secrétaire national qu'il accuse d'avoir pris parti pour Ali Laskri après sa démission de l'instance présidentielle", souligne notre interlocuteur, qui estime, en outre, que ces attaques "ne font que renforcer la démarche de plusieurs cadres du parti afin d'assainir la situation et redonner la parole aux militants". Pour un ancien cadre du parti qui a pris ses distances avec l'actuelle direction, "seule la manipulation des figures emblématiques du parti, les défunts Hocine Aït Ahmed et Ali Mecili, reste comme moyen de mobilisation à la direction actuelle et ses affidés", a-t-il dit, mettant en garde contre l'instrumentalisation du prochain congrès, afin de maintenir la main basse "des arrivistes" sur le parti. Il faut rappeler que depuis la disparition deHocine Aït Ahmed, chef charismatique et fondateur du parti, le FFS
vit dans une crise permanente, quoique latente au début. Elle a connu son apogée lors de l'exclusion du Dr Rachid Hallet de l'instance présidentielle, suivie de la démission de Saïda Ichalamène, avant qu'Ali Laskri ne lui emboîte le pas, le mois de février écoulé.
Mohamed Mouloudj


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