L'Olympique de Médéa a éprouvé toutes les peines du monde, hier, dans son stade mascotte Imam Lyes pour venir à bout d'une solide jeune équipe de l'USM Blida qui jouait sans pression et avec un sang froid pour ses derniers matches en L1. L'OM a ainsi remporté une précieuse victoire sur le score de 2 à 1 qui lui permet de respirer un tant soit peu. La première mi-temps, qui a été caractérisée par un niveau technique tout juste moyen, fut dominée par les hommes du Titteri qui ont exercé une pression terrible sur l'arrière garde blidéenne mais ni Abdelhafid, ni Hamidi, ni Metrani, ni Bouchiba n'ont pu trouver la faille. Alors que l'on s'attendait un but au profit de Médéa, c'est le contraire qui va se passer à la 35' lorsque l'avant-centre nlidéen El Imam, profitant d'une erreur défensive entre le gardien de Médéa et son défenseur, réussit à mettre le cuir dans la cage vide du gardien de l'OM et ouvrir le score pour son équipe. La pression monte et les esprits s'échauffent mais dans la limite de la sportivité. La fin de la mi-temps est sifflée sur ce score de 1 à 0 au profit des visiteurs. De retour les locaux, les joueurs locaux prennent les choses en main dans l'espoir de niveler le score. Slimani effectue deux changements en faisant entrer Bahi et Sameur. Les minutes passent, beaucoup de ratages devant le but blidéen et surtout un nombre incalculable de corners sans que les joueurs de Médéa arrivent à égaliser. Après une domination à outrance, les Médéeens arrivent à égaliser par l'entremise d'Abdelhafid qui bat l'excellent gardien international espoir Boutaga (77'). Après ce but égalisateur, les Médéens appuient sur le champignon. Sur un corner au protiré par Bouchiba, Metrani d'une tête rageuse catapulte le cuir au fond des filets du gardien Boutaga libérant ainsi les nombreux supporters médéens (85'). Le reste du temps n'apportera aucun changement au tableau d'affichage. L'arbite met fin aux débats sur le score de 2 à 1, une victoire qui permet à Médéa d'engranger trois précieux points qui auront leur pesant d'or au décompte final. Nasser Zerrouki