Le mécontentement affiché par des étudiants de l'université d'Oran Es-Sénia, hier, risque de se propager à d'autres instituts universitaires, tant la colère gronde contre les responsables de l'Office national des œuvres universitaires (Onou). Aux cris de “nous réclamons la transparence dans la gestion de l'Onou”, plusieurs étudiants se sont rassemblés devant la porte d'entrée de l'Université d'Oran pour exprimer leur ras-le-bol. Les étudiants contestataires ont également tenu à dénoncer le laxisme de la direction centrale de l'Onou, qu'ils accusent de faire le “jeu du comité de gestion des œuvres sociales et de pousser la situation actuelle au pourrissement”. En tenant des mots d'ordre particulièrement acerbes, les étudiants ont pacifiquement pris les devants pour dénoncer les répercussions d'une situation, qui ne voit toujours pas le bout du tunnel, et qui se révèle être, aux dires mêmes des étudiants, une crise profonde dans la gestion des œuvres sociales. Le chapelet des revendications et aussi d'ordre sociopédagogiques. Un déficit de 3 000 lits, ajouté à une sectorisation des places et le problème lancinant du transport demeurent les points noirs des revendications des étudiants. À ces revendications, viennent s'ajouter d'autres problèmes : suréffectifs dans la plupart des amphithéâtres, problèmes d'organisation matérielle et logistique, insuffisante pour le fonctionnement des laboratoires. B. G.