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35e partie
Le poissonnier
Publié dans Liberté le 15 - 05 - 2018

Résumé : Déphasée par les derniers évènements, Farida quitte son bureau et se rend dans un salon de coiffure, pour en ressortir métamorphosée. Elle se maquillera ensuite soigneusement, tout en se sentant bien différente des autres jours.

Elle soupire. Pourquoi faisait-elle autant de chichis aujourd'hui ? Comme à ses habitudes, elle se maquillait très légèrement chaque matin, et se contentait souvent d'un trait de crayon sur ses paupières, et d'un rouge à lèvres discret. Trop de choses changeaient dans sa vie, et à une vitesse vertigineuse. Depuis la veille, elle a envie de vivre à cent à l'heure. Elle voulait rire, danser, crier, s'amuser et oublier le reste du monde.
Sa secrétaire, qui vient lui remettre son courrier, sourit à la vue de sa nouvelle coupe :
-Votre nouvelle coiffure vous va à ravir Madame et si je peux me permettre, votre nouvelle manière de vous maquiller vous donne beaucoup de classe.
-Merci... J'ai une fête.
Pourquoi se justifiait-elle ? Sa secrétaire sortie, elle s'empare de son portable et rappelle Merouane. À peine avait-il décroché qu'elle lui lance tout de go :
-Merouane... on doit se voir. On doit se voir tout de suite.
-Oui, mais. Que sa passe-t-il? Tu vas bien Farida ?
-Très bien, mais je dois te
rencontrer.
-J'arrive.
-Non pas au bureau. Heu... rendons-nous à notre salon de thé habituel.
Une heure plus tard, ils se retrouvèrent. Merouane, qui avait précédé sa fiancée, se leva et alla à sa rencontre :
-Farida, qu'as-tu donc fait à tes cheveux ?
Elle ébauche un sourire :
-Ma nouvelle coiffure te plaît ?
Il se dirige vers la table qu'il venait de quitter, et l'invite à s'asseoir avant de répondre :
-Non, elle ne me plaît pas du tout. Tu es redevenue "le garçon manqué" de la fac. Tu faisais plus féminine avec tes cheveux longs, et c'est ainsi que tu me plaisais.
-Voyons, le garçon manqué ne se teint pas les cheveux, ni ne se maquille.
-Et tu as aussi osé ces mèches blondes et ce maquillage extravagant.
Elle fronce les sourcils :
-Moi qui pensais que tu allais apprécier mon changement de look.
Il soupire :
-Farida... Je t'ai toujours connue telle que tu voulais te présenter, avec tes cheveux coupés à la garçonne, et ton maquillage discret. Plus tard, tu avais laissé pousser tes cheveux, et j'ai aimé ta façon de les coiffer tout en boucles mais aujourd'hui, on dirait que je parle à une étrangère. Ce nouveau look ne reflète pas du tout ta personnalité.
Elle secoue sa tête :
-Eh bien tant pis!
-Tu veux dire que tu ne prends pas mon opinion en considération ?
-Non. Je suis une femme qui n'attend jamais l'opinion d'un homme pour changer quelque chose dans sa vie. J'ai le droit de me coiffer ou de me maquiller comme je l'entends.
-Je n'ai pas dit le contraire. Je te fais juste savoir que cette coiffure et ce maquillage ne te vont pas du tout. On te prendrait plutôt pour une jeune fille.
(À SUIVRE)
Y. H.


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