Le Prophète (sws) aimait le mois de Ramadhan, marqué par nombre de bienfaits et source d'équilibre : "Le mois de Ramadhan vous est venu, c'est un mois béni que Dieu vous a prescrit pour jeûner. Durant ce mois, les portes des cieux sont ouvertes, les portes de la géhenne sont fermées. Dieu a dans ce mois une nuit qui est meilleure que mille mois, celui qui est privé de son bien est vraiment privé de tout bien." Le Prophète (sws), durant toute l'année, en dehors du mois de Ramadhan, recommande la mesure et l'équilibre dans le jeûne en s'adressant à un de ses compagnons qui jeûnait et priait sans cesse, il lui précise : "J'ai entendu que tu pries toutes les nuits et jeûnes toutes les journées. Ne fais pas ainsi ! Ton corps, tes yeux et ta femme ont un droit sur toi. Tu peux jeûner certains jours, mais d'autres jours ne jeûne pas ! Si tu jeûnes trois jours dans tous les mois, tu auras la récompense d'une personne qui a jeûné tout le mois." Le fanatisme qui met l'accent sur les apparences et la gestuelle superficielle est critiqué par le Prophète (sws) : "Dieu ne regarde pas votre aspect, mais il regarde ce que renferme votre cœur et ce que vous accomplissez." Le juste milieu signifie aussi l'équité, disait le Prophète : "Les communautés qui vous ont précédés ont péri, car quand une personne riche commettait le vol, elles ne lui appliquaient pas la peine prévue, et quand une personne pauvre le commettait, elles la lui appliquaient. Je jure par Dieu ! Si Fatima, fille de Mohammed volait, je lui couperais la main." Le Prophète (sws) était habité par le souci de l'équité et de la justice, pour fortifier la société du juste milieu, sachant que ce concept signifie ce qui est juste. Peu avant son rappel à Dieu, il s'adressa à ses compagnons en ces termes : "Ô musulmans ! Par Dieu et le droit que j'ai sur vous, que celui à qui j'ai causé un tort vienne réclamer son droit dès maintenant avant le jour du Jugement !" M. C.