L'activité politique reste fébrile en ce début du mois de Ramadhan 2018. Si certains partis sont encore au stade de l'élaboration de leur programme pour le mois sacré, d'autres se sont carrément éclipsés, à l'exception du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) et du Mouvement de la société pour la paix (MSP). Le parti de Mohcine Belabbas prévoit, en effet, dans son programme, des conférences-débats régionales avec la société civile animées par les députés et les élus APW du parti dans différentes wilayas, à l'instar d'Alger, Boumerdès, Tizi Ouzou, Béjaïa et Bouira. Le RCD, qui vient de sortir de son 5e congrès, procèdera également, selon Nassim Yassa, secrétaire national à la jeunesse, à la restructuration de ses structures partisanes, à l'exemple des conseils communaux du parti dans la wilaya de Boumerdès. Aussi, à l'installation des bureaux de wilaya des jeunes progressistes du parti, le RCD saisira aussi l'occasion pour préparer une rentrée sociale "chargée" en termes d'activité, selon toujours notre interlocuteur. "Nous allons, dès à présent, entamer la préparation de la session du Conseil national du parti, prévue en septembre, mais aussi le congrès des élus progressistes, le congrès des femmes progressistes, le campus des jeunes et un colloque sur les violences faites aux femmes", fait savoir Nassim Yassa. De son côté, le parti d'Abderrezak Makri tiendra son traditionnel "f'tour national", le 1er juin, à Zéralda, où seront conviées des personnalités nationales et politiques, selon le président du MSP. Le parti organisera dans le même concept des "f'tours" au niveau des régions. Mais le grand chantier du MSP, pendant le mois de Ramadhan, sera "l'ouverture des consultations bilatérales sur l'initiative du parti portant consensus national". Cependant, le Front des forces socialistes (FFS), qui devait tenir une réunion de travail, hier, dans la soirée, communiquera, incessamment, son programme d'activités politiques pour le Ramadhan, selon Jugurta Abbou, chargé de communication du parti. Sinon, pour certaines autres formations politiques, à l'exemple du Front de libération nationale (FLN) et du Rassemblement national démocratique (RND), aucun programme n'a encore été communiqué à leurs chargés de communication, qui étaient aux abonnés absents. Aucun programme d'affiché, aussi, sur leurs sites. Mehdi Mehenni