Pendant le mois sacré de Ramadhan, les autochtones privilégient les sorties nocturnes pour s'adonner à des promenades, des veillées tardives, des achats aux enfants pour les fêtes de l'Aïd-El-Fitr, des visites aux proches et se rendre aux mosquées pour accomplir les prières d'el-icha et des tarawih. La municipalité de Guelma n'a pas répondu aux attentes de ses administrés qui évoluent la nuit dans un environnement pénalisant puisque l'éclairage public est manifestement défectueux. Ce jeudi, huitième jour du mois de jeûne, après le f'tour, nous avons effectué une virée à travers les principales artères du chef-lieu pour constater de visu les défaillances décriées par les citoyens. Au centre-ville, censé être la vitrine de Guelma, les abords de la recette principale de la poste, du marché Harcha, des rues Athmane-Meddour, Mohamed-Debabi, Announa, Emir-Abdelkader, Patrice-Lumumba, les places publiques du 8-Mai-1945, Ben Badis, les boulevards Souidani-Boudjemaâ, la Sonacome et du Palais de justice sont plongés dans la pénombre car de nombreuses ampoules sont grillées! De nombreux quartiers à l'image de ceux des cités Oued-Maiz, 19-Juin, Bab Souk, Champ-de-manœuvres, Aïn-Defla, Hadj Embarek, Gahdour, Bara, 8-Mars, la Maouna et Bensouilah sont logées à la même enseigne au grand dam des riverains qui évoluent dans des espaces sombres, donc propices à des agressions opérées par des délinquants. De toute évidence, le constat est alarmant et il appartient aux responsables locaux de s'impliquer afin d'offrir un cadre de vie de qualité aux citoyens. HAMID BAALI