L'armée israélienne poursuit le massacre à la frontière de la bande de Gaza, tuant vendredi 4 Palestiniens, dont un enfant, et en blessant 618 autres, à quelques jours d'une réunion d'urgence de l'Assemblée générale des Nations unies sur la Palestine, prévue ce mercredi, à la demande des pays arabes. Parmi les blessés, on décompte 48 enfants et 20 femmes, dont 8 sont dans un état grave. Ces rassemblements massifs sont organisés avec la participation de milliers de citoyens après la prière du vendredi vers les zones frontalières, pour affirmer l'identité arabe et islamique d'Aal-Qods et du droit au retour. Selon le dernier bilan global rendu public hier par le ministère palestinien de la Santé, 135 personnes ont été tuées et plus de 15 000 blessées en Cisjordanie et dans la bande de Gaza depuis le 30 mars par les forces d'occupation israéliennes. Ces violences seront au menu d'une réunion d'urgence à l'AG de l'ONU ce mercredi. Au cours de cette session, un vote devrait être demandé sur une résolution réclamant la protection des Palestiniens à Gaza et condamnant implicitement Israël sur le modèle de celle qui avait vu il y a une semaine les Etats-Unis utiliser leur droit de veto au Conseil de sécurité, selon des diplomates. "On va travailler la semaine prochaine pour obtenir le maximum de voix pour le vote", a indiqué sous couvert de l'anonymat un diplomate d'un pays ayant appuyé la requête d'une réunion d'urgence à l'Assemblée générale, cité par les médias. En décembre, après un veto des Etats-Unis au Conseil de sécurité sur une résolution condamnant sa reconnaissance unilatérale d'El-Qods comme capitale d'Israël, les pays arabes s'étaient aussi tournés ensuite vers l'Assemblée générale où le droit de veto n'existe pas. Merzak T./Agences.