Le continent européen frappe fort après seulement deux journées de compétition. En effet, sur les quatre équipes qualifiées en 1/8 de finale, on retrouve trois du vieux continent. Il s'agit de la Russie, de la France et de la Croatie. La quatrième équipe est l'Uruguay, lequel sans vraiment briller a arraché le droit de présence au prochain tour. Mais l'équipe qui a énormément impressionné reste incontestablement la Croatie. Reversée dans le groupe de la mort, l'équipe croate est en train de dominer tout le monde. Après avoir surclassé, sans trop de peine, le Nigeria en s'imposant sur le score de 2 buts à 0, les camarades de Modric ont donné une leçon de football à l'Argentine qu'ils ont battue sur le score sans appel de 3 buts à 0. Parmi les équipes présentes à cette Coupe du monde, la Croatie a réalisé, jusque-là, le meilleur parcours possible. C'est presque parfait et on se demande où va s'arrêter cette formation qui, au fil des journées, se dresse en favori en puissance pour le sacre final. La Croatie championne du monde, il est certain que ce ne sera pas une surprise. En plus, l'équipe possède le meilleur milieu de terrain parmi toutes les autres formations. Reste à savoir comment les joueurs vont-il gérer la suite de la compétition où la pression ira crescendo. Passée par les barrages (qualification face à la Grèce 4-1 et 0-0) pour sa cinquième participation à un Mondial, la Croatie est sur les traces de son parcours réalisé lors de sa première à l'occasion de l'édition de 1998, organisée par la France. Beaucoup de similitudes entre cette formation qui avait terminé le Mondial 1998 sur le podium (3e, éliminée en demi-finale par la France, futur vainqueur), avec la présence de joueurs extraordinaires, à l'image de Davor Suker, meilleur buteur de la compétition, Zvonimir Boban, Dario Simic... ou encore Slaven Bilic. L'actuel groupe emmené par Luka Modric, Ivan Rakitic, Ivan Perisic et Mario Mandzukic ne manque pas de talent, et le groupe de 2018 semble plus solide en matière d'expérience. En plus, les Croates jouent libérés grâce à leur début de compétition avec le statut d'outsider. Désormais, cela n'est plus le cas. M. A.