Trois cent dix postes paramédicaux ont été ouverts au profit des lauréats de l'Institut national de formation supérieure paramédicale d'Oran qui a pu élargir l'éventail de ses spécialités, le cursus dernier, par l'ouverture d'une section préparant au métier de sage-femme. Ces techniciens de la santé viennent tout juste d'intégrer leur poste selon les besoins de chaque structure de santé, notamment pour les EPSP et établissements spécialisés. Cette promotion formée pendant trois années sur les techniques de soins est de nature à renforcer le potentiel de l'effectif paramédical des structures de soins. Selon les données fournis par la DSP, le quota de postes alloués à la wilaya se ventile en postes d'aides-soignants et paramédicaux, dont des sages-femmes de santé publique, infirmiers de santé publique, manipulateurs en imagerie médicale, laborantins de santé publique, aides sociaux, diététiciens, kinésithérapeutes. L'on rappellera que toutes les formations sont développées selon le système résidentiel, en alternance entre théorie et pratique, s'étalant sur trois années pour l'ensemble des filières. Le rush vers cette profession est justifié, selon des cadres du secteur, en raison du manque de débouchés professionnels pour les diplômés universitaires ; de nombreux étudiants ont souvent préféré quitter l'université pour aller suivre une formation d'aide-soignant. Des bacheliers et des diplômés dans différentes filières universitaires sont aujourd'hui intégrés dans ces postes après avoir suivi une formation dans ce domaine, avant que la Fonction publique ne ferme la porte à cette option. En effet, il conviendra de rappeler que la Fonction publique a opposé une fin de non-recevoir, arguant que le diplôme d'aide-soignant est exclusivement réservé aux titulaires de la troisième année secondaire et non aux bacheliers. Un dilemme qui n'a jusqu'ici pas trouvé dénouement. Hadj Hamdouche