C'est Me Benbraham Fatima qui l'a révélé, hier, lors d'un entretien qu'elle a eu avec son client écroué à la maison d'arrêt d'El-Harrach. Ce prisonnier est à son 45e mois de détention préventive et rien ne prédit sa libération dans les semaines qui viennent. Cette avocate estime que “cela relève d'un cas flagrant d'injustice puisque aucune loi n'autorise un tel abus”. Code de procédures pénales à la main, notre interlocutrice prouvera que la détention préventive ne peut excéder les 21 mois, tous cas de figure confondus. Et on ose parler de la réforme de la justice !