Portes ouvertes sur l'usage de la carte Chifa "La sécurité sociale est un droit acquis, préservons-le", tel est le slogan choisi par les services de la Caisse nationale des assurés sociaux salariés (CNAS), pour les portes ouvertes sur l'usage personnel de la carte Chifa, afin d'attirer l'attention des titulaires de la carte Chifa sur leur entière responsabilité quant à son utilisation. L'impact de l'utilisation frauduleuse de la carte Chifa est plus que négatif sur la caisse puisque contraignant cette dernière à payer plus de prestations et remboursements de médicaments. Cette situation ne fait qu'influer négativement sur la situation financière de la caisse et menace la pérennité de son système. Les situations d'oubli de la carte Chifa par des assurés sociaux pour une longue durée notamment les personnes âgées chez les pharmaciens ou sa délivrance par d'autres à des proches pour se procurer et rembourser des médicaments est une pratique courante que les services de la CNAS veulent atténuer voire éliminer car il y va de l'équilibre financier de la caisse et de la pérennité du système pour poursuivre la prise en charge des assurés. Gérant un total de 290 000 assurés sociaux parmi lesquels 57 348 malades chroniques, l'agence de wilaya de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNAS) d'Oum El-Bouaghi a comptabilisé le remboursement de plus d'un million d'ordonnances dans le cadre du tiers payant, avons-nous appris de sources concordantes. De ce fait les portes ouvertes que compte organiser du 17 au 26 juillet 2018 la CNAS d'Oum El-Bouaghi, viennent à point nommé rappeler la nécessité de l'usage personnel de la carte Chifa par l'assuré, afin de lui permettre l'accès aux soins au demeurant un droit fondamental garanti par la loi. K. Messaad Mise en valeur des sites de Ksar Sbahi et de Sigus Outre le recensement général des pièces archéologiques à travers les communes de Ksar Sbahi, Dhalaâ, Aïn Beïda, Aïn Diss, Sigus et Aïn M'lila, l'antenne de l'Office national de gestion et d'exploitation des biens culturels protégés ( ONGEBCP), a entamé depuis le 10 du mois en cours, une opération de mise en valeur du site abritant le fort byzantin à Ksar Sbahi et du jardin épigraphique de Sigus. Selon Meriem Guebaïlia, chargée de l'inventaire des biens culturels à l'antenne, 15 jeunes ont été recrutés dans le cadre de cette opération et un musée en plein air regroupant les pièces archéologiques de la région de Ksar Sbahi sera ouvert sur le site du fort byzantin, l'entrée sera gratuite pour les enfants et les tarifs des tickets d'entrée à la portée de tout le monde et réduits pour plusieurs catégories. B. NACER