Pas moins de 46 cas ont été enregistrés durant le premier trimestre de l'année en cours. Pas moins de 1176 cas de maladies à déclaration obligatoire (MDO) ont été enregistrés en 2017 dans la wilaya de Sidi Bel-Abbès, dont 27 cas isolés d'hépatite (A) ont été déclarés à travers 14 communes, soit 2,29% du total des maladies virales recensées durant la même année. Selon les enquêtes épidémiologiques, la cause principale de cette maladie en question est essentiellement liée à l'absence de propreté. Selon un rapport sur la santé préventive 2017 et le plan annuel 2018 de lutte contre les maladies à transmission hydrique et zoonoses, l'étude comparative élaborée par le service de la prévention de la DSP fait ressortir que trois cas d'hépatite A ont été enregistrés en 2018, alors qu'au cours de la même période de l'année 2016, 25 cas de cette maladie virale ont été enregistrés à travers la wilaya. Cependant, l'on signale que cette morbidité, qui était de 2,17% en 2016, est passée à 2,29% en 2017 et à 1,38% en 2018. Pour ce qui est de la dysenterie et du choléra, aucun cas n'a été enregistré depuis 2013 sauf un cas de typhoïde. Quant aux intoxications alimentaires, le bilan de la direction de la santé et de la population de la wilaya fait état de 217 cas qui ont été enregistrés en 2017, soit 17,01% des maladies obligatoirement déclarées à travers 14 communes de la wilaya. Evoquant les maladies transmises par les animaux, le service de la prévention souligne que 285 personnes atteintes de zoonoses en 2017, dont 256 de fièvre maltaise, 10 de kyste hydatique et 19 cas de leishmaniose cutanée, ont été prises en charge par les différents services de santé. S'agissant de la brucellose, selon la DSP, elle ne cesse de se multiplier malgré les efforts consentis en matière de vaccination et les campagnes de prévention et de sensibilisation. Ainsi, 46 cas ont été enregistrés durant le premier trimestre de l'année en cours, alors que durant l'année 2017, il a été recensé 256 cas, soit une hausse de 64 personnes qui ont été atteintes par rapport à la même période de l'année de 2016 où on a enregistré 194. Pour ce qui est de la lutte contre la rage causée par les morsures animales, qui sont devenues un problème de santé publique en raison des chiffres effarants communiqués par la DSP et qui suscitent une inquiétude majeure chez les victimes, 2071 morsures, dont 1421 de chiens et 441 de chats et 166 de rats, ont été enregistrées en 2017 contre 1241 en 2016 et 431 durant le premier trimestre de l'année 2018. Ainsi, face à toutes ces maladies qui ne cessent de prendre de l'ampleur, un dispositif de lutte contre les maladies à transmission hydrique (MTH) et maladies transmissibles par l'animal a été mis en place pour cette saison estivale par la direction de la santé et de la population, en collaboration avec les directions directement concernées par ce phénomène. Il s'agit notamment du renforcement des mesures, de moyens d'intervention et de prévention, notamment le contrôle quotidien de l'eau potable, des produits alimentaires, surtout les viandes, le lait et ses dérivés, des restaurants, cafés et crémeries, ainsi que l'inspection et le contrôle des réseaux d'AEP et la réparation des fuites des eaux usées. A. BOUSMAHA